Définition d’un amplificateur intégré
Un amplificateur intégré regroupe dans un même châssis un préamplificateur (sélection des sources, contrôle de volume) et un amplificateur de puissance pour alimenter directement les enceintes. Sa vocation : offrir une chaîne courte, cohérente et performante, avec une mise en œuvre simple et un encombrement réduit.
Pourquoi choisir un amplificateur intégré plutôt qu’un amplificateur de puissance
Parce qu’il combine musicalité et praticité : une synergie de circuits optimisés, moins de câbles, un budget mieux maîtrisé et, souvent, des fonctions additionnelles (entrée phono, DAC, streaming réseau, parfois HDMI eARC) qui simplifient l’écosystème audio sans sacrifier la qualité.
Puissance, courant et association aux enceintes
La puissance continue (8 Ω / 4 Ω) ne dit pas tout : la capacité en courant, la stabilité sous impédances basses et le facteur d’amortissement conditionnent le contrôle du grave et la tenue des transitoires. Visez une marge de 6–10 dB au-dessus de vos niveaux d’écoute habituels, et une électronique qui reste sereine quand l’impédance chute.
Topologies et classes
Classe A : douceur et linéarité, rendement moindre.
Classe AB : excellent compromis puissance/chaleur.
Classe D moderne : haut rendement et contrôle ferme quand la mise en œuvre est soignée.
Les différences audibles tiennent plus à la qualité de l’alimentation, des étages de sortie, de l’implantation et de la gestion du bruit qu’à la classe seule.
Fonctions intégrées utiles
Entrée phono (MM/MC) pour platine vinyle, DAC interne pour liaisons numériques (S/PDIF, USB), module réseau (UPnP, AirPlay, Chromecast, Roon Ready, Bluetooth aptX/LDAC selon modèles) et parfois HDMI eARC pour récupérer le son du téléviseur. Ces fonctions évitent des boîtiers additionnels et facilitent la vie quotidienne.
Mesures et écoute : ce qui compte
Un faible bruit de fond et une distorsion contenue garantissent transparence et dynamique. Les meilleures réalisations dépassent leurs spécifications en puissance, maintiennent le taux de distorsion bas à haut niveau, et conservent une réponse régulière avec des charges réelles. À l’écoute : scène stable, grave maîtrisé, timbres justes et absence de dureté à volume soutenu.
Connectique et ergonomie
Privilégiez des entrées analogiques suffisantes (RCA/XLR), une sortie pré-out si vous envisagez un caisson, des borniers solides, et une télécommande/contrôle app fiable. Un affichage clair et une gestion fine du volume (potentiomètre de précision ou réseau de résistances) améliorent l’usage au quotidien.
Bonnes pratiques
Placez l’ampli bien aéré, isolez-le des sources de chaleur. Utilisez des câbles d’enceintes de section adaptée et serrez correctement les borniers. Soignez le choix des enceintes (sensibilité/impédance) et la disposition dans la pièce ; un intégré performant se révèle pleinement avec une acoustique domestique maîtrisée.
Pour qui
Pour l’audiophile qui veut un système élégant, évolutif et hautement musical, du salon design au studio personnel. Les intégrés actuels offrent une vraie haute-fidélité, avec une simplicité d’emploi imbattable.









































