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Hi-Fi i Muzyka sur l’enceinte Marten Parker Trio

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07/01/2025

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Krótka lista moich życzeń wygląda obecnie następująco: Marten Parker Trio i Duo, Wilson Audio Sabrina X, Legacy Signature SE. Kolejność dowolna.

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Inspirations musicales et crédibilité

Dans les documents d’information des fabricants hi-fi, on trouve quantité de mots grandiloquents sur les inspirations musicales. Les références à une passion cultivée depuis l’enfance et les descriptions colorées de rencontres avec la musique vivante stimulent l’imagination des acheteurs. À condition… de ne pas être musicien. Pour ces derniers, de telles déclarations constituent en effet un signal clair : ils ont affaire à un amateur qui entend bien qu’une cloche sonne, mais ne sait pas dans quel clocher.

Marten Parker Trio – Des pieds spectaculaires

Leif Oloffson ne saurait en aucun cas être rangé parmi les amateurs. Il dispose en outre d’un avantage essentiel : il a osé fonder son propre label discographique. Il connaît de l’intérieur le travail quotidien en studio et a été confronté aux problèmes réels de la prise de son. Il a ainsi acquis une expérience radicalement différente de celle d’un mélomane typique. Y compris des aspects que l’utilisateur d’un produit fini ne devrait jamais voir, car ils sont inutiles pour lui et pourraient dépouiller la vision d’un monde idéal de sa magie et de sa spiritualité.

La ligne Parker est courte et doit son nom à un géant du jazz (les Suédois appliquent une logique similaire dans leurs autres séries). Elle se compose de trois modèles : le moniteur Duo (« HFiM » 7-8/2024) et deux colonnes, Trio et Quintet. Les appellations indiquent le nombre de haut-parleurs, sans tenir compte des membranes passives, que Marten pratique volontiers. Toutes les enceintes sont superbes, parfaitement fabriquées, finies de manière luxueuse et, par conséquent, coûteuses.

Elles existent toutes en quatre finitions : blanc et noir en laque piano, et noyer mat ou brillant. En raison d’un travail plus exigeant, cette dernière option est légèrement plus chère que la version mate. Bien plus importante – plus de 60 % – est la différence de prix entre les versions Ceramic et Diamond. Elle concerne principalement le tweeter, qui est en standard, comme son nom l’indique, en céramique – plus précisément en corindon – tandis que la version plus onéreuse adopte un dôme en diamant. La Diamond Edition bénéficie également de meilleurs borniers, de condensateurs et de selfs à feuille de cuivre dans le filtre, ainsi que du câble Jorma Statement pour le câblage interne.

Construction

Les Trio sont grandes et lourdes, sans toutefois être oppressantes. Les hautes caisses à façade étroite s’élargissent vers l’arrière. Vues de dessus, elles ont une forme trapézoïdale. Les parois non parallèles favorisent la réduction des ondes stationnaires, tandis que la rigidité est renforcée par des entretoises internes.

La structure est inclinée vers l’arrière et repose sur de puissantes barres fixées à la base. On y visse d’énormes isolateurs – de brillants cylindres métalliques réglables en hauteur, doublés de caoutchouc ou terminés par des pointes acérées. Ce choix permet d’adapter les pieds au sol – moquette, parquet ou pierre – sur lequel elles restent parfaitement stables. L’élargissement des points d’appui renforce encore cette stabilité.

Les isolateurs influencent de manière perceptible le rendu sonore et sont le fruit d’une collaboration entre Marten et le fabricant canadien IsoAcoustics. Il convient également de souligner leur intérêt esthétique : les enceintes y gagnent une allure saisissante et, légèrement surélevées, acquièrent une légèreté visuelle remarquable.

La masse impressionnante résulte de l’emploi d’un matériau développé par Marten. C’est la prunelle des yeux du concepteur, pour qui l’enceinte constitue un élément clé du succès sonore. Ce matériau a été baptisé M-board, ou simplement « M », mais sa composition reste largement secrète. On sait toutefois qu’il se caractérise par une forte densité et que chaque couche du sandwich amortit une plage de fréquences différente. Les coffrets sont blindés et résistants aux vibrations, ne serait-ce que par l’épaisseur des parois, qui atteint 35 mm. En les tapotant, ils semblent morts comme la pierre.

Les borniers simples sont des modèles WBT Nextgen Plasma Protect, dans lesquels la quantité de… métal a été réduite. Je ne les apprécie guère, car il faut serrer fortement les fourches pour assurer le contact. Pour l’utilisateur normal, cela n’a guère d’importance : on connecte une fois et l’affaire est réglée – les borniers tiennent fermement et ne se desserrent pas.

Le câblage interne fait appel aux conducteurs de la société Jorma Design, reprise par Marten après le décès de son fondateur, Jorma Koski.

Les Parker Trio sont des enceintes 2,5 voies construites autour de trois transducteurs. Tous ont été conçus par Oloffson et fabriqués par Accuton. Cette société allemande est spécialisée dans la céramique – certains disent même la meilleure au monde. Cela se reflète dans les prix : ces haut-parleurs sont onéreux et seuls quelques acteurs du très haut de gamme y ont recours.

Les aigus de toute la série Parker sont confiés à un dôme en corindon de 25 mm, dissimulé derrière une grille métallique fixée de manière permanente. En dessous de 2200 Hz, deux haut-parleurs céramiques de 19 cm prennent le relais. Leur membrane légère et rigide, dotée d’un large cache-noyau, est animée par un énorme aimant, tandis qu’une grille métallique protège sa surface fragile des dommages mécaniques. Deux membranes passives en aluminium de 22,5 cm, montées à l’arrière, bénéficient d’une protection identique.

Le filtre de répartition comprend notamment des condensateurs en polypropylène et des selfs bobinées en feuille de cuivre. Le fabricant annonce une sensibilité de 91 dB/2,83 V et une impédance nominale de 6 ohms (minimum 3,1 ohms). Selon l’importateur, les Trio ne sont pas difficiles à alimenter et peuvent même fonctionner avec un amplificateur à lampes de 30 watts. Personnellement, je recommande des amplis généreux en courant. Avec eux, les Marten révèlent… mais nous y reviendrons.

Configuration du système

Lors de ce test, les Parker Trio étaient alimentées par un McIntosh MA12000 de 350 watts, tandis que la lecture des disques était assurée par le top-loader japonais C.E.C. CD5. Les câbles (HCI/HCS/Nagomi) provenaient de la gamme Hijiri, et l’alimentation secteur était filtrée par l’Ansae Power Tower.

Cette fois-ci, je n’ai pas utilisé de dalles en pierre sous les enceintes. Les isolateurs IsoAcoustics surélevaient déjà suffisamment les tweeters, et quelques centimètres supplémentaires n’auraient pas forcément été bénéfiques.

Les qualités pratiques des bases méritent d’être saluées. Les embouts en caoutchouc ne rayent pas le parquet et assurent une excellente adhérence. Il n’est pas non plus nécessaire de régler précisément le niveau des enceintes : les pieds souples et flexibles offrent une tolérance confortable. L’ensemble est parfaitement stable, et je ne craignais pas qu’une enceinte bascule – un point auquel je suis très attentif. Si vous avez un grand chat, vous pouvez donc dormir tranquille. Il se fera plus facilement mal à lui-même qu’aux Marten, d’autant plus que le vernis est dur et glissant.

Impressions d’écoute

J’ai entendu de nombreuses applications de membranes passives, depuis les Sonus faber Extrema jusqu’à des réalisations plus ou moins réussies. Mais celle des Parker Trio est probablement la meilleure. Est-ce le mérite des transducteurs Accuton, ou de l’enceinte elle-même ? Je me souviens de l’effet produit par le passage du MDF à un composite sur la dernière version des Wilson Sabrina X, et je perçois ici une similitude. Sans la légèreté et la rigidité des membranes céramiques, certaines caractéristiques n’auraient sans doute pas été possibles.

Il convient donc de parler d’un cocktail réunissant tous ces éléments, dont seul Marten connaît les proportions exactes. Il nous suffit de constater qu’il est absolument délicieux.

Après de très longues écoutes d’albums que je n’aborde habituellement pas, j’en suis arrivé à la conclusion que je devais commencer par le grave. Non pas qu’il capte immédiatement l’attention ou qu’il soit écrasant. Il s’agit d’un registre parfaitement normal, ni exagéré ni gonflé, et qui n’a surtout pas pour habitude d’éclipser le reste du message. On pourrait dire qu’il est intégré au discours, dissous en lui sans laisser de trace. Mais le sel se dissout aussi dans la soupe. Celle de Marten n’est ni trop salée ni fade.

Nombre d’enceintes bien moins chères proposent plus de grave. Certaines descendent même si bas qu’elles emplissent la pièce d’une vague épaisse. Le grave des Parker Trio est exactement aussi profond et puissant qu’il le faut. Ce qui frappe, en revanche, c’est sa qualité.

Je me suis surpris, album après album, à observer tout ce qui se passait dans le bas du spectre, avec l’impression de découvrir des phénomènes que je ne percevais pas auparavant. Peu importe que j’écoute de la musique symphonique, des orgues, des violoncelles en quatuor, ou encore Dream Theater, Pink Floyd ou les Beatles. Seule la qualité de l’enregistrement comptait, et même dans les prises de son plus faibles, on percevait déjà un germe de classe.

Marten Parker Trio – Sur pointes

La pureté et la richesse chromatique de ce registre sont tout simplement stupéfiantes. Nous sommes habitués à ce que la majorité de l’information provienne du médium ; ici, Marten instaure une véritable égalité entre les registres et porte la diversité à un niveau inédit. Il suffit d’enchaîner un concert de Marcus Miller avec « Felt Mountain » du duo Goldfrapp pour avoir envie d’explorer ensuite des genres toujours plus éloignés.

Plus on avance, plus on est frappé par la façon dont tout ce qui se situe sous le médium peut se dessiner, pulser ou ponctuer différemment. On cherche à définir le caractère du grave, et de nouvelles facettes apparaissent sans cesse. Cela ne signifie pas que le bas registre des Parker Trio est dénué de personnalité, mais plutôt que – tel un grand acteur – il endosse des rôles variés, qu’il s’agisse d’un film d’horreur, d’une comédie, d’une série télévisée ou de théâtre.

On associe souvent un bon grave à quelque chose de spectaculaire. Ici aussi, on peut vivre un véritable tremblement de terre, mais uniquement si cela figure sur l’enregistrement. Descendre très bas, générer une onde de basse fréquence ne pose aucun problème aux Marten, pas plus que restituer les impacts de batterie ou même les grondements cinématographiques. Jamais toutefois ces signaux n’altèrent la couleur sonore ni ne déplacent le centre de gravité.

La richesse des timbres souligne une séparation idéale des signaux. C’est sans doute là que réside l’exceptionnalité du grave des Parker Trio : tout y est audible avec la même clarté et la même résolution que dans l’aigu.

Vous me direz que j’ai déjà écrit cela à propos d’autres enceintes, et vous aurez raison. Mais nous arrivons ici à l’essentiel : la vitesse de réaction à l’impulsion. Une fois que l’on en prend conscience, on est conquis, car l’effet est addictif et donne l’impression de réapprendre à écouter.

On ressent une joie née de l’énergie, de l’élasticité et des micro-explosions qui traversent l’air. Cette activité physiquement perceptible ne crée plus seulement une pulsation, mais une véritable couche énergétique des enregistrements.

Un autre phénomène marquant est la clarté cristalline du bas du spectre. Le souffle, l’impulsion sont uniques. Ce type de mise en mouvement de l’air, je ne l’avais entendu jusque-là que sur des enceintes coûtant plusieurs fois plus cher. Le plus intéressant est que, chez Marten, cela ne nécessite pas d’amplificateurs monstrueux. Et le résultat est à la fois discret et d’une grande force expressive.

Transparence et énergie accompagnent l’écoute en permanence, dans le médium comme dans l’aigu. Les registres se fondent avec une telle fluidité qu’on ne perçoit aucune coupure entre les transducteurs.

Il est sans doute inutile de s’attarder sur les genres musicaux, car – comme indiqué – ils n’ont ici aucune importance. Il se trouve cependant que j’ai beaucoup écouté des classiques anciens tels que les Beatles, King Crimson, The Who et The Doors. Sur les Marten, cette musique a pris une nouvelle vie, comme si elle avait été enregistrée récemment. La sélectivité, la quantité d’informations, la diversité des timbres : c’est tout simplement du hi-end. De surcroît, tout sonnait vrai, parfois même avec une telle immédiateté qu’on avait l’impression que les musiciens passaient réellement dire bonjour à un vieux fan.

Le réalisme de nombreuses chansons d’« Abbey Road » atteint un niveau où l’on se dit qu’il n’en faut pas plus. Dès lors, comment doivent sonner un orchestre et un piano ? Eh bien, comme un orchestre et un piano.

On entend parfois dire « en ville » que les Marten sont excellentes mais qu’elles manquent d’âme. En laissant de côté le fait que les Sabrina X seraient, elles aussi, prétendument dépourvues d’âme, je me suis demandé ce que cela signifiait. Et je me suis souvenu d’enceintes louées pour leur « spiritualité ». Elles avaient toutes un point commun : elles peignaient. Avec leurs propres couleurs, leurs propres espaces et paysages. Certes, souvent d’une beauté séduisante. Les Marten, quant à elles, présentent des mondes peints par la musique elle-même. Elles sont presque transparentes.

Peut-être que l’aigu des Wilson se montrerait plus ouvert ? Il faudrait une comparaison directe pour en être sûr. Quoi qu’il en soit, les aigus des Parker Trio allient une transparence et une luminosité extraordinaires à une totale absence de dureté métallique ou d’aspérités. Il n’y en a tout simplement pas, sans que cela les empêche de jouer avec agressivité quand la situation l’exige. Elles le font alors avec une facilité déconcertante.

La dynamique est excellente, la scène sonore superbe. Tout ce que j’aurais pu oublier est probablement là aussi. À condition toutefois de s’installer dans le sweet spot, car à deux mètres de côté, ce n’est malheureusement plus la même chose.

Conclusion

Ma courte liste de souhaits se présente actuellement ainsi : Marten Parker Trio et Duo, Wilson Audio Sabrina X, Legacy Signature SE. L’ordre importe peu. Pour être clair, les enceintes doivent fonctionner dans une pièce de 25 m² ; si la vôtre est nettement plus grande ou plus petite, ne copiez pas ce choix.

Pour la même raison, je n’envisage pas d’écouter les Parker Quintet, plus onéreuses, car elles s’y étoufferaient à coup sûr, tout comme les Legacy Focus. En revanche, le moniteur Parker Duo est aussi exceptionnel que la colonne Parker Trio. Avant tout achat, comparez impérativement ces deux modèles.

Produit.s concerné.s

4.8
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1877.audio

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Jean-François P.
Clermont-Ferrand (63)
Janvier 2025
5 étoiles pleines de couleur orange
Expérience globale : 5/5
J’ai eu la chance de faire la connaissance de Jean François Orth gérant de 1877.audio qui a su répondre efficacement à mes attentes. Très grand professionnel du monde de la hifi.

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