Avec un certain regret, en raison des actions constantes du distributeur, nous avons atteint avec cette rencontre la fin de l’offre sur notre marché, mais aussi avec une véritable joie, car il s’agit d’une sorte de nouveauté, et en second lieu du modèle phare d’une marque qui n’était récemment qu’une rumeur dans notre pays. Et je peux vous dire une chose – cela valait la peine de passer par tous les degrés d’initiation – tous les modèles moins chers du portefeuille – avant de rencontrer le modèle testé. La raison en est bien sûr de se familiariser pleinement avec la manière dont notre musique bien-aimée est présentée. Et dans ce cas, cela vise toujours à extraire sa beauté. Une beauté basée sur la vivacité, la saturation et une transparence discrète, ce qui nous assure que lorsque nous achetons quelque chose de cette marque, nous atteindrons toujours le cœur des émotions cachées dans la musique. Évidemment, le raffinement de l’approche pour montrer ce résultat est proportionnel à la position des enceintes dans la liste de prix, mais l’aspect le plus important, l’approche générale du son, est similaire dans toute la gamme. Mais de quoi parle-t-on ? De la manufacture danoise d’enceintes, Peak Consult, dont le catalogue, grâce aux efforts de leur distributeur en Pologne, la société Quality Audio, nous a permis de recevoir les enceintes Peak Consult Dragon Legacy, un modèle qui a été récemment lancé sur le marché mondial. La construction de ces beautés danoises repose sur l’intégration de cinq modules avec des haut-parleurs – en haut et en bas nous avons une section de basses, en nous dirigeant vers le centre, nous avons deux sections de médiums, et enfin au milieu une seule section de tweeter. Un aspect important de l’ensemble est le fait que ce ne sont pas de simples pièces rectangulaires ennuyeuses, mais grâce à une découpe astucieuse, nous obtenons quelque chose en forme de sablier, tout en luttant contre les ondes stationnaires. Cela signifie également que bien que les enceintes aient un poids considérable – 225 kg chacune, et une hauteur significative – environ 170 cm, elles ne dominent pas lorsqu’elles sont placées dans une pièce. Cette configuration a également permis aux constructeurs d’ajuster la distance de rayonnement des haut-parleurs individuels, en pliant les parties extérieures du caisson vers l’intérieur et en poussant le milieu vers l’arrière. Mais ce n’est pas tout ce qui a été fait pour créer le meilleur environnement de travail possible pour les enceintes, car le baffle avant des Dragons, similaire à d’autres représentants de la famille, est recouvert de cuir, ce qui leur confère non seulement une distinction visuelle, mais réduit également la distorsion indésirable. De plus, la diffraction des ondes est atténuée par l’angle approprié de chaque section de la façade du caisson. Concernant la construction du caisson lui-même, elle est, ce qui est standard pour ce fabricant, faite de quatre couches de matériaux à fort facteur d’amortissement. Cela permet d’atteindre une épaisseur de paroi de 46 mm. Les côtés et le dessus des enceintes sont finis avec des plaques de noyer massif avec des nervures verticales noires qui rompent la monotonie. Le panneau arrière est également recouvert de cuir, tout comme l’avant. Et croyez-moi, les photographies ne rendent pas justice à leur apparence, elles sont vraiment superbes « en personne ». Passons à quelques phrases sur les aspects techniques, il est nécessaire de mentionner que nous avons ici une construction accordée avec des ports bass-reflex, ventilant à l’arrière des sections de basses. L’ensemble des bornes de connexion à l’amplificateur est monté sur la partie inférieure de la section de basses. Le tout est placé sur des pieds en aluminium avec des bases ovales et plates, qui étendent la surface de support pour ces enceintes lourdes et grandes. Les haut-parleurs ont été, selon le fabricant, conçus en collaboration avec une autre entreprise de haut-parleurs, Fink Audio-Consulting d’Essen, en Allemagne. Nous avons donc ici des woofers de 28 cm, avec des membranes en papier imprégné et en mousse, utilisant des bobines acoustiques de 75 mm à grand débattement. Les haut-parleurs de médiums de 15 cm ont une suspension en caoutchouc et des membranes en mélange de polypropylène et de papier. Enfin, le tweeter a une membrane en textile et est placé dans un guide d’onde. En terminant la description du caisson, une autre information importante est que le réglage fin de la cohérence de phase des haut-parleurs individuels (en complément de leur placement dans le caisson) est effectué dans le filtre, qui est composé des meilleurs composants disponibles aujourd’hui. Cela semble banal ? Rassurez-vous, c’est juste la description la plus basique, car je ne veux pas étendre le texte au-delà de la raison, et le reste, vous pouvez le trouver sur le site du fabricant, en plus de son savoir-faire. Et en fait, les éléments qui ne sont pas mentionnés, ces nuances que vous ne trouverez pas dans les descriptions officielles, sont les plus importants pour le résultat final. Lesquels ? Je ne sais pas. Mais je vais essayer de décrire quel est l’effet de ceux-ci dans le paragraphe suivant.
Sans plus tarder, je vais vous le dire – elles étaient splendides. Tout d’abord – une grande enceinte signifie un son correctement grand, proche d’une véritable configuration scénique. Deuxièmement – le son est toujours plein d’énergie, enfermé dans la musique reproduite.
et un dosage approprié. Et troisièmement – en gardant toutes les gammes sous contrôle, nous évitons l’effet d’une musique tendue, ce qui se traduit par une présentation très relaxante, même si nous traitons avec une musique pleine de folie artistique. Oui, le dicton “plus grand peut faire mieux” ne peut être nié dans des enceintes bien conçues. Mais elles doivent être bien conçues, tout comme notre enceinte testée, visualisant la musique avec toute l’expression, l’énergie et le raffinement emballés, sans intimider l’auditeur avec une quantité indéfinie d’effets cacophoniques. Le Dragon a complètement évité cela pendant les douze jours qu’il a passés chez moi. Si je pouvais condenser le temps du test en une seule phrase – si cela était du tout possible – je dirais que ce moment était comme des Jeux Olympiques sonores. Une fois, c’était plein de spiritualité, appréciant la musique baroque avec un accent sur Claudio Monteverdi présenté par John Potter dans “Care-charming sleep”. Une autre fois, les sons individuels étaient placés dans le silence et semblaient interminables, en explorant le répertoire du groupe polonais RGG “Szymanowski”. Et à un autre moment, plein de folie, d’obscurité et d’agression scénique en écoutant Black Sabbath sur le disque éponyme. Chaque fois, j’ai reçu un paquet de sensations formulé différemment, adéquat au genre joué.
Le plus intéressant, c’est que tout cela s’est produit tout en maintenant l’esthétique sonore connue de toutes les autres enceintes Peak Consult. Comme je l’ai mentionné précédemment, cela signifiait un son plein de saturation, de vivacité et d’énergie bien contrôlée, orientée vers une belle rondeur. Comment est-il possible que les Dragons n’aient pas échoué avec une musique plus dure ? Cela résulte de ce que j’ai écrit plus tôt – plus grand peut faire mieux. C’était l’élimination de l’impression que le son était tendu, une belle conduite des basses, même quand elles étaient un peu augmentées en termes de quantité, et enfin l’impulsion du son au niveau des événements en direct a fait que le Peak se sentait comme un poisson dans l’eau non seulement dans un répertoire plus calme, mais aussi dans des morceaux plus aventureux. Cela a si bien fonctionné qu’il était vraiment difficile de s’arrêter d’écouter les nuits en semaine, quand je devais me lever tôt pour le travail, mais on avait aussi envie d’augmenter le volume, sans se soucier des heures tardives, juste pour être plus proche de la scène virtuelle. Vous pensez avoir quelque chose de similaire chez vous ? Je pense que vous ne l’avez peut-être pas, car dans le cas de très grandes enceintes, bien drivées par un amplificateur, augmenter le volume ne rend pas le son plus fort, mais semble croître. Qu’est-ce que cela signifie ? Lorsque nous avons des enceintes plus petites, en augmentant le volume, nous augmentons également la quantité de distorsion, résultant de la tension. Avec de grandes enceintes, nous augmentons simplement la quantité d’énergie. L’effet est que lorsque nous écoutons des petites enceintes à fort volume, nous n’avons pas la chance de comprendre ce que quelqu’un assis à côté de vous dit, mais en écoutant des enceintes comme le Peak Consult Dragon Legacy, nous n’avons absolument aucun problème à converser, peu importe le nombre de décibels générés.
C’est pourquoi, en traitant avec un matériau calme – comme John Potter et RGG – ils pouvaient facilement extraire le deuxième fond de cette musique, quelque chose que l’on trouve seulement avec les meilleures reproductions à domicile, l’esprit apaisant de la mélancolie. D’un autre côté, cependant, avec la rébellion rock, la minimisation de la distorsion combinée avec la capacité de montrer la musique sous son meilleur jour, imprimée dans l’ADN de ces enceintes, a abouti à un spectacle non seulement avec un coup phénoménal, mais aussi une liberté absolue de remplir la pièce avec un festin de cavalcades sonores, appelées à la vie par des rockeurs enragés, tantôt mélodiques, tantôt douloureux, mais toujours pleins d’expression. Ce furent vraiment des jeux olympiques, pleins de rebondissements surprenants. Mais pas seulement dans le sens de créer la plus écrasante quantité de décibels, mais aussi la qualité du son, peu importe leur quantité. Je vous assure, c’est quelque chose que seuls les meilleurs peuvent maîtriser, et les enceintes testées sont absolument parmi eux. C’était si phénoménal que cela restera gravé dans ma mémoire pendant longtemps, longtemps. C’était plutôt surprenant, car connaissant les modèles inférieurs du catalogue de ce fabricant, je ne m’attendais pas à ce que le Dragon se révèle être un véritable loup déguisé en agneau. Beau et agréable à l’extérieur – tant visuellement qu’auditivement – mais absolument impitoyable quand il le fallait. Bravo à eux.
En atteignant la fin de la rencontre avec le Peak Consult Dragon Legacy, il était temps de déterminer le groupe cible pour eux. Malheureusement, pour une raison très prosaïque et terre-à-terre, il sera très restreint. Et par cela, je veux dire le prix, qui limite fortement le groupe d’intérêt potentiel, bien que cela soit absolument compensé par le son. Mais ne nous leurrons pas, le prix est assez prohibitif. Mais si votre vie prend un tournant et vous permet d’atteindre ce niveau d’avancement technique et de qualité, tel que présenté par les enceintes danoises testées, je ne vois absolument aucune contre-indication pour quiconque de les considérer comme votre saint graal. Pourquoi ? Nous obtenons l’élan et le calme.
Jacek Pazio
Je soutiendrai que la plupart d’entre nous connaissent le dicton « comme la brindille est courbée, ainsi pousse l’arbre » et qu’il a été lu à voix haute dans sa jeunesse. Et en tant que tel, il est difficile de trouver un défaut dans ce dicton et cette action, ou des effets secondaires. Lire, ou se faire lire, élargit vos horizons et, dans la relation entre le parent et l’enfant, renforce le lien entre eux. Cela ressemble aux comportements observés à la maison puis répétés à l’extérieur. C’est tout ce qui concerne la théorie, écrite en portant des lunettes roses, car bien que tous les signes au ciel et sur terre indiquent que pour nous, la fine ligne rouge entre nous et la zone crépusculaire a été tracée par les contes de fées des frères Grimm, au Danemark, ils ont utilisé la « Divine Comédie » de Dante Alighieri ou sinon, alors complètement la mythologie viking non censurée avec des descriptions très croustillantes des actions de Thor, Loki, Sigurd, Brunhilde ou l’inévitabilité du Ragnarök mélangées avec des contes d’expéditions « exploratoires » de leurs ancêtres barbus. Mais comment suis-je arrivé à ces soupçons ? Eh bien, c’était en regardant notre marché audiophile. Veuillez jeter un œil au portefeuille de Gryphon, où vous avez le Diablo ou le Mephisto. Ou chez Peak Consult, qui vous tente avec le El Diablo sur pieds. Et c’est le deuxième fabricant que nous allons examiner à nouveau, car grâce à la gentillesse de leur distributeur polonais, Quality Audio, nous avons pu tester le Peak Consult Dragon Legacy, qui a fait ses débuts lors du dernier High End à Munich. Donc, si vous êtes intéressé, et comme il est généralement connu, la curiosité est le premier pas vers l’enfer, que l’équipe de Middelfart, située au Lillebælt, a proposé lorsque les comptables n’imposaient aucune restriction, alors je vous invite à continuer à lire.
Comme nous l’avons déjà montré lors de la séance de déballage, la taille et le poids du Dragon Legacy, que nous ressentons encore dans nos dos aujourd’hui, sont assez différents de leurs frères qui ont visité notre salle d’écoute officielle SoundRebels auparavant. Alors que le Sonora et le El Diablo pourraient être décrits comme plutôt compacts, en traitant cette catégorie de manière assez lâche, ces enceintes de 175 cm de haut et pesant 225 kg (chacune) ne peuvent vraiment pas être considérées comme telles. Heureusement, au lieu d’obélisques écrasants, nous obtenons des constructions très élégantes, attirant votre regard avec du cuir noir satiné à l’avant et à l’arrière, mais surtout avec la chaleur des baguettes en noyer recouvrant les côtés, les socles et les dessus. Sur le baffle avant, vous voyez des transducteurs symétriquement placés, construits juste pour ce projet. Le haut et le bas sont occupés par de grands woofers de 28 cm, avec des bobines de 75 mm et des membranes sandwich en papier imprégné et en mousse, et le tweeter placé au milieu, à l’intérieur d’un guide d’onde, est flanqué de deux haut-parleurs de médium de 15 cm de diamètre, avec une suspension en caoutchouc à faible hystérésis et des moteurs magnétiques symétriques avec des anneaux en cuivre. Les bornes à double fil sont situées à l’arrière, près du sol, tandis que les sections de basses sont soutenues par deux ports bass-reflex, un pour chaque woofer. En passant aux aspects techniques, vous devez sourire un peu au sujet de l’humour scandinave, qui est visible dans la valeur donnée pour le paramètre de réponse en fréquence, généralement peu controversé. Il est bien connu que la plupart des fabricants mesurent cela de manière à obtenir le résultat souhaité, et même si la méthode de mesure ne soulève pas d’objections, chaque pièce a des caractéristiques acoustiques différentes, ce qui influence grandement le résultat final. Ainsi, bien que le résultat soit tel quel, la vie peint souvent une image différente. C’est pourquoi Wilfried Ehrenholz et Karl-Heinz Fink (oui, oui, le gars qui était présent lors du Audio Video Show 2018 et était derrière le KIM) suivent avec une réponse en fréquence « impressionnante » dans les traces du Dr Roland Gauder, qui construit des haut-parleurs avec une efficacité « suffisante » et une impédance « acceptable ». Mais malgré la brièveté légèrement humoristique, la coopération germano-danoise dit quelque chose au public. Donc, en levant un peu le voile du mystère, mentionnons le cabinet presque blindé, où les parois latérales de 46 mm d’épaisseur sont fabriquées à partir d’un sandwich à quatre couches avec un facteur d’amortissement élevé, tandis que l’épaisseur des connexions des cinq segments atteint 82 mm. À l’extérieur, il y a des pattes de 14 mm d’épaisseur en noyer italien massif. De plus, les filtres sont placés dans des chambres dédiées remplies de sable, isolant les composants sensibles, et l’ensemble de la construction est soutenu sur six pieds réglables, montés sur des jambes massives. Dans le cas de nos enceintes testées, nous avons affaire à un produit presque phare (ce titre revient au Dragon Legend de 188 cm de haut), et d’une certaine manière une nouvelle main de ca…
Il semble justifié de vérifier à quel point son son est similaire à ce qui a été présenté par ses frères plus petits lors de leurs revues, c’est-à-dire le raffinement et l’élégance présentés de manière légèrement mélancolique, et combien de la vivacité et de la vitalité connues des constructions signées Karl-Heinz Fink. Cela était si justifié, qu’une fois le Dragon Legacy installé après son voyage et connecté à notre système, au lieu de jouer des morceaux lents, la pole position de ma playlist a été occupée par l’album “Sermons of the Sinner” de KK’s Priest, plein de tempos fous et basé sur des riffs de guitare tranchants. C’est une sorte de cabinet de l’ombre pour Judas Priest, la moitié de la formation de ce dernier opérant dans des climats similaires. C’est classique – lourd, rapide et tranchant, mais en même temps mélodique, bien que ce ne soit pas un matériel qui pourrait se rapprocher d’une référence audiophile. C’est juste un morceau de métal enflammé, destiné à donner un plaisir sauvage et à provoquer l’envie d’appuyer sur l’accélérateur (jeu de mots intentionnel) si nous venons à le jouer en conduisant. Pour faire court – c’est le genre de musique qui peut disqualifier n’importe quel système haut de gamme, montrant d’une part la rudesse et la platitude du matériel joué, et d’autre part donnant les outils à quiconque voudrait piétiner une légende coûtant des milliards de pièces, vous savez où. Mais une théorie reste juste une théorie, car le Peak Consult Dragon Legacy a montré sa force et a décidé de ne pas faire de prisonniers. Au lieu de calmer l’expression métallique, ce qui a été fait par leurs frères plus petits, de manière délicate, cette fois-ci, ils ont opté pour la liberté et la respiration du son, ce qui a résulté en une expression et une ouverture bien meilleures. Les cymbales impitoyablement battues ont été éclairées par des lumières supplémentaires, les riffs de guitare ont mordu plus férocement, et le criant Tim “Ripper” Owens a montré que l’âge n’est qu’un chiffre. Il semble qu’il n’y ait pas de tels registres élevés dans sa voix, comme Halford en (était ?) célèbre, mais vous devez admettre qu’il est parfait pour le nouveau groupe. Il est intéressant de noter que le Peak Consult a également géré l’espace, car au lieu du mur stéréotypé du son, ils ont montré de véritables plans multiples. Bien sûr, cela était loin d’être une scène complexe, quelque chose que vous pouviez remarquer en jouant le magnifiquement enregistré “Delusion Rain” de Mystery ou le classique “Quena Barroca” de Rodrigo Sosa. Cet enregistrement mérite d’être mentionné pour au moins une raison, la quantité d’air dans l’enregistrement, un aspect qui a peut-être été reproduit par le plus petit Peak, mais sans le même type de piété et de réalisme que les haut-parleurs testés, qui créaient non seulement la largeur et la profondeur de la scène, mais aussi sa hauteur, sans oublier tous les goûts requis, comme la réverbération. Vous pouviez sentir que l’expression du répertoire n’était pas seulement amplifiée par l’ajout de patins à roulettes, mais avait reçu des ailes sérieuses, ce qui fait que les colonnes acoustiques danoises vous aspirent dans le vortex des événements se produisant sur la scène sonore plus qu’un marais. Les contours des sources sonores virtuelles sont dessinés avec une ligne forte et stable, mais sans être épaissis ou aiguisés artificiellement, nous avons donc une résolution phénoménale, et pourtant la granulation n’interfère pas avec la cohérence de la musique jouée. En conséquence, le Dragon laisse l’interprétation de ce qu’ils jouent au spectateur, donc nous serons de facto responsables de déterminer si nous aborderons le matériel dans son ensemble ou extrairons des détails. C’est aussi un conseil, que cet aspect peut être manipulé par le reste du chemin sonore, en mettant l’accent sur la meilleure amplification possible. Il ne peut être nié que le Peak consomme des watts et des ampères comme une éponge, donc sans un amplificateur classe, vous n’irez pas loin. Mais si nous avons une telle centrale électrique, alors l’effet final peut être addictif dès les premières notes, et les écoutes suivantes ne peuvent que renforcer cela. Ils peuvent frapper, et en même temps, les registres les plus bas sont bien différenciés, atteignant les profondeurs de Helheim, et si nécessaire par le répertoire, ils peuvent immédiatement se transformer en étant très tactiles et raffinés, disparaissant de la scène comme des moniteurs de classe.
Pour résumer, je dirai seulement que les Peak Consult Dragon Legacy ne sont peut-être pas les meilleurs haut-parleurs jamais construits, et peut-être dans certains aspects sont-ils moins bons que le Dragon Legend Ultimate Edition, mais comme nous n’avons pas pu écouter ce dernier, parmi les haut-parleurs que nous avons accueillis dans notre salle d’écoute, ils se sont si bien comportés que je suis capable de les qualifier parmi les meilleurs (peut-être le top cinq) haut-parleurs que nous avons écoutés au cours de la dernière décennie. Ils ont ce petit quelque chose qui fait que, en raison de l’absence de toute restriction dynamique et de résolution, grâce à une culture et un équilibre supérieurs entre vivacité et douce musicalité, vous voulez juste les écouter. Ou plutôt pas à eux, mais à la musique reproduite par eux, et ce n’est vraiment pas quelque chose de très évident.
Marcin Olszewski
Copyright 2021|2025 - Tous droits réservés
