L’ingénierie suisse Weiss est renommée pour son approche sans compromis en matière d’équipement pour les studios de mastering professionnels à travers le monde. Depuis des années, Weiss est à la pointe de l’ingénierie numérique, et chaque génération de ses produits a élevé la barre encore plus haut. Le nouveau convertisseur numérique-analogique HELIOS est le dernier produit phare haut de gamme de l’entreprise.
Daniel Weiss a rejoint la société Studer Revox en 1979, après avoir obtenu un BSEE de l’Université HTL Rapperswil en Suisse. Chez Studer, il a travaillé sur des filtres anti-aliasing analogiques, des générateurs de signaux de test, des convertisseurs de fréquence d’échantillonnage et le traitement audio numérique. Weiss a quitté Studer et a fondé Weiss Engineering Ltd. en 1985 pour se concentrer sur la conception et la fabrication d’équipements audio numériques pour les studios de mastering. En 2000, Weiss Engineering est entré sur le marché de la Hi-Fi avec des produits haut de gamme destinés aux consommateurs. Au début, Weiss devait pratiquement tout faire lui-même : conception matérielle, mise en page de PCB, logiciel DSP, logiciel de périphérique hôte, fabrication et tests. De nos jours, il bénéficie de beaucoup d’aide. Son fils Joschka Weiss est technicien du son et responsable de la conception et des tests d’algorithmes ainsi que d’autres aspects de la recherche. Joschka Weiss, ainsi que tous les autres employés, libèrent Daniel Weiss pour se concentrer sur la conception matérielle (analogique et numérique) ainsi que sur le marketing, les relations publiques, les ventes et l’administration. Cette critique concerne le nouveau convertisseur D/A de référence phare de Weiss, le HELIOS. Le nom est en accord avec la tendance de Weiss à nommer ses produits d’après des dieux de la mythologie grecque. HELIOS était le dieu du soleil dans la mythologie grecque. Il conduisait un char doré qui transportait le soleil d’est en ouest dans le ciel chaque jour et naviguait autour du courant nord de l’Océan chaque nuit dans une énorme coupe. En continuant votre lecture, j’espère que vous comprendrez que ce nouveau convertisseur D/A divin est très réel avec des performances mythiques. Comme le dit Weiss sur son site web, “Avec le HELIOS, vous entendez ce que les professionnels entendent.” Le HELIOS utilise un convertisseur D/A ESS Sabre ES9038PRO à huit canaux et 32 bits avec quatre canaux de conversion parallèles par canal audio. Il utilise un générateur d’horloge interne à haute précision et faible jitter pour un horodatage ultra-stable de la section D/A. Le traitement analogique est réalisé via les propres amplificateurs opérationnels discrets OP2-BP de Weiss, quatre par canal. Le HELIOS est livré en standard avec la plupart des entrées numériques : AES-EBU (sur XLR), S/PDIF (sur RCA), S/PDIF (optique), USB et ethernet. Il gère toutes les fréquences d’échantillonnage jusqu’à 384 kHz, ainsi que DSD 64 et 128. L’appareil peut fonctionner comme un préampli, un amplificateur de casque et un streamer (UPnP/Roon), est Roon Ready, et s’intègre avec l’application JPLAY iOS. Pour une entrée UPnP, une application fonctionnant sur une tablette peut être utilisée pour contrôler le transfert de données directement vers le HELIOS – ces fichiers peuvent provenir d’un disque NAS ou d’un service de streaming (comme Qobuz ou Tidal). Ses sorties analogiques incluent des sorties équilibrées (XLR) et non équilibrées (RCA). Les sorties analogiques XLR et RCA sont conçues pour alimenter directement un amplificateur, ainsi que des écouteurs directement ou via un amplificateur de casque.
À première vue, la construction et le panneau arrière semblent très similaires à ceux du DAC502. Mais le châssis du HELIOS est considérablement plus substantiel – c’est un design à double châssis avec un cadre en acier inoxydable à l’intérieur du châssis extérieur en aluminium épais. Il est très solide lorsque vous le frappez avec vos jointures, et cela garantit également que l’intrusion EMI et RFI est réduite. À l’intérieur, le HELIOS a un convertisseur D/A différent de celui du DAC502 et une section de sortie analogique bien meilleure. Et comme vous le savez probablement, la qualité et l’intégrité de l’horloge et de l’étage de sortie analogique sont peut-être aussi importantes pour la qualité sonore que la méthode de traitement D/A elle-même. Le HELIOS est livré avec une télécommande IR qui vous permet de sélectionner l’entrée et la sortie (haut-parleurs ou écouteurs), le volume, la polarité, le mode muet, les préréglages DSP et l’alimentation marche/arrêt. Vous pouvez également contrôler le HELIOS via l’écran LCD couleur tactile et le bouton de contrôle sur le panneau avant. Il dispose également d’une interface web pratique qui vous permet de contrôler tous les aspects ci-dessus du HELIOS, ainsi que l’équilibre des canaux, le niveau de gain de sortie, les paramètres des différentes fonctionnalités DSP et les mises à jour du firmware. Le traitement DSP peut être commuté en fonction de l’utilisation avec des haut-parleurs ou des écouteurs selon les besoins. Chaque sortie peut avoir ses propres ensembles de paramètres DSP. Le niveau de gain de sortie propose huit étapes pour s’adapter aux besoins de l’amplificateur ou des écouteurs. Ces étapes commencent à 0 dB, puis en décrément de 4 dB jusqu’à -28 dB. L’usine l’a réglé à -16 dB. Dans mon système, j’ai trouvé que -16 dB était un peu trop détaillé, -20 dB offrait le meilleur niveau. Les niveaux peuvent être réglés indépendamment pour l’amplificateur et le casque.
Le DAC HELIOS a une profondeur de 30 cm, une largeur de 45 cm, une hauteur de 6,6 cm, avec des pieds la hauteur est de 7,4 cm. Son poids est d’environ 9,4 kg. Il est disponible en argent ou en noir. Mon unité était en noir et avait l’air très élégante. Deux transformateurs toroïdaux fournissent l’alimentation – un pour les circuits numériques, un pour l’analogique. Les tensions sensibles ont leurs propres régulateurs pour chaque canal. Le résultat est une sortie analogique exempte de bruit numérique et de diaphonie entre les canaux. La sélection de la tension secteur se fait automatiquement en vérifiant la tension secteur avant que l’alimentation ne soit fournie au reste de l’appareil. Le traitement audio numérique intégré est basé sur les mêmes algorithmes utilisés dans la ligne audio professionnelle de Weiss pour mixer et masteriser des enregistrements. Le HELIOS peut stocker des réglages d’algorithmes séparés applicables au mode haut-parleur et au mode casque. En mode haut-parleur, ces algorithmes incluent : De-Essing, Égaliseur de pièce, Égaliseur paramétrique multi-bande, Volume constant (alias adaptation dynamique), Émulation de vinyle, Annulation de diaphonie, et Égaliseur de Loudness. En mode casque, ces algorithmes incluent : De-Essing, Égaliseur de casque, Égaliseur paramétrique multi-bande, Volume constant (alias adaptation dynamique), Émulation de vinyle, Crossfeed, et Égaliseur de Loudness. J’ai vérifié avec Daniel et il a confirmé que ces fonctionnalités, lorsqu’elles sont réglées sur “bypass”, n’ont aucun impact sur la qualité sonore. Le site web de Weiss détaille chacun de ces algorithmes, donc je ne vais pas les répéter ici. Étant donné que j’utilise un Trinnov Amethyst entre mon serveur musical et le HELIOS, je n’ai pas besoin de fonctionnalités comme l’Égaliseur de pièce. Cependant, je vais évaluer les effets de l’Égaliseur de pièce plus tard et le comparer à mon Trinnov.
Certains audiophiles pourraient être préoccupés par le fait que l’héritage studio derrière Weiss, et donc le HELIOS par association, le rendrait trop studio, peut-être trop “analytique”. Je ne l’ai pas trouvé ainsi. Bien sûr, il n’est pas euphoniques, il n’embellit pas le son avec des artifices – les mauvais enregistrements n’ont nulle part où se cacher. J’ai inclus un diagramme ci-dessous qui illustre la palette sonore des différents convertisseurs D/A de Weiss. Comme vous pouvez le voir, le HELIOS a à peu près une mesure égale de propreté, de vivacité, de chaleur et d’analyse. Comment cela se traduit par ce que j’ai entendu dans mon système est détaillé plus loin. Le HELIOS que j’ai reçu était tout neuf, donc je l’ai laissé s’installer pendant quelques jours. Je n’ai pas fait d’écoute critique pendant au moins les cinq à six premiers jours. Même lorsqu’il n’était pas encore rodé, je pouvais entendre qu’il était différent mais aussi similaire à mon DAC de référence (le Weiss MEDUS, qui est remplacé par le HELIOS), mais ce n’est qu’au bout du huitième jour que j’ai pleinement réalisé quelles étaient ces différences. Il a ce son distinctif de Weiss Engineering – clarté extrême, vivacité, résolution et tonalité précise. Avant de commencer toute écoute comparative, j’ai égalisé le HELIOS à mon DAC de référence en utilisant du bruit rose et un SPL mètre. J’ai réglé le niveau sur chaque DAC pour compenser, puis j’ai utilisé uniquement le volume sur le serveur musical, ce qui a assuré un terrain de jeu égal. Avec un peu de tests, j’ai déterminé que le HELIOS réagissait beaucoup aux différents câbles d’alimentation. J’avais initialement mis le même cordon d’alimentation que j’utilise sur mon DAC de référence, pensant que ce câble CA serait le meilleur. Mais de façon étrange, le son était légèrement voilé et manquait légèrement de contrastes dynamiques. Donc, j’ai mis un autre cordon d’alimentation (un beaucoup moins cher !) et le HELIOS a pris vie. Après avoir expérimenté d’autres câbles d’alimentation, je suis revenu à ce cordon moins cher – il sonnait tout simplement mieux. De plus, le HELIOS était placé sur ses propres pieds sur une étagère Symposium Svelte Plus, elle-même flottée sur des Symposium RollerBlocks. Il était temps d’écouter de la musique.
Étant donné qu’il y a tant de fonctionnalités DSP dans le HELIOS, je devrais commencer par dire que toutes les critiques sonores suivantes ont été faites lorsque toutes les fonctions DSP étaient contournées. Je crois que c’est le point de départ le plus sensé. Une excellente piste pour vérifier l’ambiance, la profondeur et la résolution à bas niveau est la piste titre de _Liberty_ par Anette Askvik. Lorsque j’ai commencé à écouter plus attentivement, j’ai trouvé qu’elle avait une profondeur incroyable, une clarté, un détail minute, des souffles d’air de saxophone, des crépitements à bas niveau sur les tambours, le souffle d’Askvik. Je me suis dit, wow, et c’est juste un CD ! Je n’avais jamais entendu cela mieux. C’est-à-dire, jusqu’à ce que je retourne à cette même piste cinq ou six jours plus tard… c’était encore plus captivant. J’avais précédemment demandé à Daniel Weiss combien d’heures je devrais donner au HELIOS pour le roder et il a dit que 100 heures devraient suffire. À cette deuxième écoute, le HELIOS avait environ 100 heures. J’avais pris des notes d’écoute avant ces 100 heures de rodage, mais je suis ensuite revenu aux mêmes pistes par la suite, donc tous mes commentaires suivants s’appliquent à cette période. Je soupçonne que le HELIOS pourrait bénéficier d’un rodage encore plus long. L’album _Street of Dreams_ (24 bits/96 kHz) par le Bill Charlap Trio est constitué de standards réalisés de manière excellente dans l’adhésion traditionnelle habituelle de Charlap. Les basses étaient serrées, le piano d’une clarté cristalline avec une grande substance à la main gauche, la caisse claire était rapide et ouverte. Dans l’ensemble, toutes les pistes étaient fluides et naturelles. Le hi-hat sur la piste titre était exceptionnellement clair, scintillant mais pas trop proéminent. “Équilibré” était un mot que j’ai trouvé plusieurs fois dans mes notes. La piste “Ballerina” sur _Tarantella_ (24 bits/88,2 kHz) par Lars Danielsson a des frappes délicates et des frottements de cymbales qui passent magnifiquement – rapides et claires. Sa basse est pleine et tonale, il y a une grande profondeur vers l’arrière de la scène sonore. Je suis revenu à cette piste via mon DAC de référence et j’ai pu entendre cette profondeur, mais elle n’était pas aussi marquée. Le premier album de Chris Botti, _First Wish_, a été bien reçu lors de sa sortie en 1995. Sa grande combinaison de jazz léger avec une touche de rock a assuré qu’il plaisait à beaucoup. Et il sonnait étonnamment bien pour un premier album. “On The Night Ride” a une basse très serrée et articulée avec des nuances qui passent propres et claires. “Fade to Day” a une basse mélodique et profonde avec le claquement de la caisse claire superposé et la trompette en retrait dans le mix. Je n’avais jamais entendu le shaker en arrière-plan. La piste “Ombu” sur _Absinthe_ (24 bits/88,2 kHz) par Dominic Miller a une grande dynamique et du punch. Cela sonnait rapide avec des basses serrées et contrôlées. Vous pouvez suivre tous les nombreux instruments, quelle que soit leur intensité – il n’y avait aucune congestion. Sur son dernier album, _Vagabond_ (24 bits/88,2 kHz), la piste “Cruel but Fair” était tout simplement magnifique… mélodique, nuancée, ouverte et réaliste avec une tonalité naturelle incroyable. Et le travail de batterie et de percussion de Manu Katche est incroyable tout au long de l’album. Le HELIOS vous permet d’entendre tout de manière envoûtante, plutôt que de vous le balancer à la figure en disant “D’accord, débrouillez-vous !”. Sur _Streams_ (24 bits/88,2 kHz) par Jakob Bro, Joey Baron se distingue avec un travail de cymbales brillant et délicat. Sa caisse claire a des détails que je n’avais jamais remarqués auparavant. Tous les petits détails passent même si la scène sonore semble légèrement en retrait par rapport à mon DAC de référence. L’album d’Abel Selaocoe _Where is Home (Hae Ke Kae)_ (24 bits/96 kHz) contient de merveilleuses chansons infusées d’Afrique et de classique avec des voix, des tambours africains et du violoncelle. Abel lui-même chante, scat et joue du violoncelle. Il y a un jeu dynamique rapide et dynamique de voix et de tambours sur “Zawose”, du chant de gorge sur “Qhawe”, et des contrastes dynamiques encore plus grands sur “Ka Bohaleng”. La chanson la plus belle pour moi était l’ouverture, “Ibuyile l’Africa” – l’instrumentation prenait le pas sur le travail vocal, parfois a cappella. Je joue cet album à un volume assez élevé pour obtenir l’impact. Vous pouvez le faire avec le HELIOS parce qu’il est si propre, il n’y a pas de distorsion. La piste “Electrified II” sur l’album _Toy_ de Yello (24 bits/48 kHz) était presque comme du son surround ! Vous pouviez presque sentir le rythme et l’air des tambours. Le HELIOS est vibrant, mais il est si propre et exempt d’artéfacts que vous pouvez écouter à un volume élevé sans craindre d’endommager vos oreilles ou vos haut-parleurs. Je vérifie toujours la piste titre de l’album _Amused to Death_ de Roger Waters (24 bits/192 kHz). Elle devrait sonner exceptionnellement transparente et résolue. La voix parlant de Bill Hubbard devrait s’étendre bien au-delà des haut-parleurs. Le fracas des guitares et des tambours lorsque la partie principale commence devrait vous surprendre. Le HELIOS a dépeint les parties tendres avec une grande délicatesse et un grand impact lorsque le crescendo commence. Oui… encore une mention de “Keith Don’t Go” de Nils Lofgren sur son album _Acoustic Live_. C’est une grande chanson jouée avec un grand esprit, mais j’admets que je ne l’écoute maintenant que pour entendre à quel point la guitare est rendue. C’est un son de guitare exceptionnellement vivant, mais dans le mauvais système, cela peut sembler trop métallique, fin et manquer de véritable impact dynamique. Le HELIOS a permis qu’il sonne plein et percutant.
Je soupçonne que l’Égaliseur de pièce sera probablement la fonction DSP la plus utilisée. Donc, plutôt que de détailler toutes les fonctions DSP, je vais parler principalement de celle-ci. Vous disposez de cinq bandes à utiliser – étant donné que vous utiliserez probablement ces bandes principalement pour les fréquences basses, cela devrait être adéquat pour la plupart des situations. Dans chacune, vous pouvez indiquer si vous souhaitez un filtre à pic ou à haute fréquence, s’il s’applique au canal gauche ou droit (ou aux deux), la fréquence souhaitée, le Q (c’est-à-dire le paramètre de “qualité”, la largeur de bande de l’effet en cloche centré à cette fréquence), et bien sûr, le gain. Weiss recommande de ne pas essayer de relever les creux trop fortement, car cela peut entraîner un écrêtage. La fonction doit être utilisée principalement pour faire baisser les pics. J’ai trouvé cette fonction DSP très efficace. Elle a éliminé les nœuds de pics de pièce les plus désagréables et évidents (dont j’ai quelques-uns) et a fourni une meilleure clarté. La qualité sonore résultante était-elle aussi bonne que celle de mon Trinnov ? En toute honnêteté, je devrais dire “non”. Mais alors, le Trinnov fait plus que simplement gérer les pics et les creux, et il coûte aussi cher. Si je n’avais pas eu d’expérience préalable avec ce que le Trinnov peut faire, je serais positivement enthousiaste à propos de cette fonction DSP dans le HELIOS. Elle est si bonne. Elle sera probablement exactement ce dont de nombreuses personnes ont besoin pour corriger leurs problèmes d’interaction haut-parleur/pièce.
Mon DAC de référence est le Weiss MEDUS Reference DAC, bien sûr maintenant succédé par le nouveau Weiss HELIOS Reference DAC. Il est probable que le MEDUS rendrait tout le monde très heureux, il est vraiment si bon. Franchement, le MEDUS me rend heureux mais… le HELIOS me rend plus heureux. Le HELIOS a une récupération de détails supérieure et un sens de la profondeur, tandis que le MEDUS est un peu plus indulgent et un peu plus généreux dans les basses. Bien sûr, on ne peut pas négliger les myriades d’entrées numériques qui viennent en standard avec le HELIOS, tandis que le MEDUS est limité – vous spécifiez ce que vous voulez/besoin et le MEDUS est construit sur mesure. De plus, le HELIOS a d’excellentes fonctionnalités DSP qui ne sont pas disponibles avec le MEDUS. En prime, le HELIOS verrouille la source d’entrée plus rapidement et la maintient plus fermement que le MEDUS. Rien de tout cela n’est aussi important que la façon dont il sonne. Le HELIOS est plus linéaire à travers les fréquences, tandis que le MEDUS est un peu plus en bas en équilibre. J’ai toujours pensé cela du MEDUS, mais ce n’est qu’en entendant l’équilibre plus naturel du HELIOS que je l’ai pleinement réalisé. Bien sûr, on pourrait soutenir que la différence est juste que le HELIOS sonne plus vif que le MEDUS. Et c’est vrai.
Je ne pensais pas que j’étais potentiellement sur le marché pour un nouveau DAC, jusqu’à ce que j’entende le nouveau HELIOS. Bien sûr, je savais que le HELIOS serait probablement meilleur que mon DAC de référence MEDUS, sinon, Weiss ne l’aurait pas remplacé. Weiss Engineering n’a pas un historique de lancement d’une mise à jour de produit chaque année juste pour rester dans l’actualité. Ses produits s’améliorent toujours, bien sûr, mais ils lancent un nouveau produit uniquement lorsqu’il est prêt. Je le savais, mais néanmoins, avant de recevoir le HELIOS, j’avais demandé à Daniel Weiss comment il pouvait être meilleur que le MEDUS. Il a répondu de manière diplomatique… que le MEDUS et le HELIOS plairaient à différentes personnes dans différents systèmes. Ayant entendu les deux, je dois être d’accord avec lui. Le HELIOS est magnifiquement équilibré à travers toutes les fréquences et avec tous les genres de musique. Et il a la capacité de faire ressortir le moindre micro-détail imaginable – il a de loin la meilleure récupération de détails que j’ai jamais entendue. Sa récupération de profondeur dans les enregistrements et son superposition de la scène sonore sont également de loin les meilleures que j’ai jamais entendues. Weiss dit que le HELIOS vous apporte un son de qualité studio. Certains audiophiles pourraient en déduire que cela sonne analytique. Oui, c’est analytique, mais certainement pas au point d’être clinique, dur ou intrusif dans la musique. C’est juste extrêmement propre, résolvant, transparent et naturel. Il permet à l’enregistrement lui-même de fournir la résolution, la profondeur, la chaleur, la dynamique – le HELIOS devient simplement le conduit pour permettre à cette musique de s’écouler. Il n’ajoute pas sa propre signature. Juste ce que vous attendez d’un équipement de studio. On dit par certains dans les forums que la technologie numérique s’améliore presque jour après jour. Je ne suis pas sûr d’être entièrement d’accord avec cela. Si c’était vrai, vous verriez les entreprises d’ingénierie de premier plan comme Weiss sortir des produits beaucoup plus souvent. Je préfère les voir rester sur la bonne voie et sortir lorsqu’ils ont quelque chose de substantiel à introduire. Le nouveau convertisseur numérique-analogique HELIOS de Weiss Engineering est certainement un tel produit. Et c’est pourquoi il est maintenant ma solution de référence en matière de convertisseur numérique-analogique. _C’est_ la meilleure recommandation que je puisse fournir. _… Tom Waters_
Un accueil chaleureux dans un cadre propice à une écoute sérieuse et réaliste.
Jean-François consacre le temps qu’il vous faut pour tester le matériel (un ampli dans mon cas) avec la musique de votre choix. Café, discussion et l’affaire a été conclue. Un grand plaisir.
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