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Hifi Knights teste le Grimm Audio MU2

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Hifi Knights

19/08/2024

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The Dutch Grimm Audio MU-2 has it all and more

Si ce que vous recherchez, c’est un streamer, un DAC et un préamplificateur réunis dans un boîtier élégant, que vous êtes adepte de Roon, alors le MU-2 du néerlandais Grimm Audio coche toutes les cases — et bien plus encore. Mais n’oublions pas ce qui compte vraiment au final : la qualité sonore, qui saura impressionner même les mélomanes les plus exigeants. Intéressé ? Poursuivez votre lecture !

INTRODUCTION

Je ne me souviens plus exactement quand j’ai entendu parler de Grimm Audio pour la première fois, mais c’était à coup sûr au salon High End de Munich, il y a quelques années. Avant même de m’intéresser à la marque ou aux personnes qui la dirigent, j’ai été frappé par la qualité sonore de leur système d’enceintes actives, les LS1. J’emploie ici le terme « système » à dessein, car ces enceintes relativement fines intégraient non seulement des amplificateurs, mais aussi un convertisseur D/A, ce qui en faisait un système audio presque complet. Presque, car il ne leur manquait qu’une source de signal. C’est précisément là qu’interviennent les MU-1 et MU-2 testés ici.

L’autre chose qui m’a un peu interpellé, toujours avant de connaître la marque, c’est leur nom. Quand j’entends « grim(m) », cela évoque immédiatement pour moi des choses sombres, lugubres, voire macabres. Voici une définition que j’ai trouvée :

> *« Les choses sombres, austères, fantomatiques et lugubres sont ‘grim’. Le soleil, les chiots et les arcs-en-ciel ne le sont pas ; les zombies, faucheuses et momies, oui. Même une journée brumeuse ou pluvieuse peut être qualifiée de ‘grim’. Deux usages célèbres de ce mot : la Faucheuse (‘Grim Reaper’) et les Contes des frères Grimm. »*
> Source : Vocabulary.com

D’un autre côté, étant amateur de science-fiction et un peu de fantasy, ce mot m’évoque aussi la série télévisée *Grimm*, dont le héros traquait les monstres dissimulés parmi les humains. En somme, difficile de savoir si le nom comporte un ou deux « m »… Toujours est-il que le son entendu à Munich n’avait rien de sombre ou lugubre. Il était vivant, dynamique, détaillé — et surtout, extrêmement plaisant à écouter. Ça a immédiatement attiré mon attention.

Je doute que les fondateurs de la société aient pensé à ces connotations lorsqu’ils ont créé Grimm Audio en 2004 (bien avant que je les découvre à Munich, d’ailleurs). Le nom vient en fait de l’un des cofondateurs, Eelco Grimm, directeur créatif de l’entreprise, qui, avec Guido Tent, constitue le moteur de la marque. Cela dit, les associations mentales persistent… Mais précisons d’emblée que le son du Grimm Audio MU-2 n’a rien de sinistre. Bien au contraire !

Comme mentionné, la société a été fondée en 2004 à Eindhoven, aux Pays-Bas. La première fois que j’ai entendu un de leurs produits — le système LS1 —, ce n’était pas leur première réalisation. Le tout premier produit était le convertisseur analogique/numérique AD1 à 1 bit discret, suivi de l’horloge maître CC1. Si vous êtes amateur de musique classique enregistrée par le label Channel Classics, vous avez probablement entendu ses qualités — ils l’utilisent en studio.

Aujourd’hui, Grimm Audio n’a pas une gamme pléthorique. D’un côté, ils cherchent à offrir une chaîne complète du signal, et de l’autre, ils préfèrent améliorer les produits existants plutôt que d’en sortir sans cesse de nouveaux. Et lorsqu’ils le font, ils essaient d’offrir à leurs clients la possibilité de mise à jour. Une approche que je préfère largement au fait de devoir revendre un ancien modèle pour acquérir une nouveauté.

Dans la gamme « home audio », on trouve des enceintes et subwoofers, des lecteurs réseau (MU-1 et MU-2), des horloges maîtres, et des câbles audio. Lors du dernier salon High End de Munich, ils ont également présenté le préampli phono PW1, attendu sur le marché dans l’année. En parallèle, Grimm continue de s’adresser aux professionnels du son avec des enceintes, DAC, horloges maîtres, logiciels spécialisés, microphones, alimentations, etc.

Dans ce banc d’essai, nous allons rester du côté « domestique » du miroir. Bien que j’aie manifesté depuis longtemps mon envie de tester leurs enceintes LS1, le tout premier produit Grimm Audio à avoir franchi le seuil de ma pièce d’écoute fut le MU-2, grâce à l’importateur polonais Audiofast. Grimm Audio classe ses MU-1 et MU-2 comme « lecteurs de musique » — une description à la fois floue et bien choisie, tant ces appareils font de choses.

Pour bien comprendre ce qu’offre le MU-2, il faut savoir qu’il a été conçu, comme le MU-1, avec Roon en tête. Il peut fonctionner comme serveur Roon ou simple point de terminaison (endpoint), ce qui signifie qu’une licence Roon est nécessaire (pour l’instant du moins, cela pourrait évoluer via mises à jour logicielles).

À l’intérieur du châssis sobre et élégant, on trouve donc un convertisseur D/A avec entrées numériques, un préampli avec entrées/sorties analogiques, un contrôle de volume analogique, et une sortie casque. Bref, un appareil tout-en-un qui pourrait bien rendre obsolète plusieurs composants distincts, sauf si vous êtes un audiophile très exigeant côté casque — j’y reviendrai.

Si vous optez pour une configuration minimaliste, vous pouvez installer un SSD interne (2 ou 8 To) pour y stocker votre musique, ou bien utiliser une clé USB externe. Vous n’avez alors plus besoin que d’un ampli et d’enceintes. Grimm Audio recommande d’utiliser ses enceintes actives (LS1), qui préfèrent un signal numérique pour leur filtrage interne. Cela permet d’avoir une chaîne audio complète, de la source aux haut-parleurs.

Il ne faut pas oublier que, malgré le tarif conséquent du MU-2, ce type d’appareil tout-en-un permet d’économiser sur les câbles, les alimentations, et surtout l’espace. La question reste de savoir si la qualité sonore justifie cet investissement. C’est ce que je voulais vérifier.

DESIGN & FONCTIONNALITÉS

Le Grimm Audio MU-2 est un appareil étonnamment compact et léger. Étonnamment, à mes yeux du moins, n’ayant jamais eu l’occasion de tester le MU-1 auparavant — les deux partagent apparemment le même châssis. Cela dit, à moins que les sections DAC ou préampli n’utilisent des tubes, rien ne justifie qu’un tel appareil soit particulièrement grand ou lourd. Le MU-2 mesure seulement 355 x 295 x 100 mm pour 4,5 kg.

Aucun bouton ni molette n’apparaît en façade, uniquement un petit écran TFT LCD de 3,5 pouces. Le seul élément de contrôle est une large molette située sur le dessus. Elle peut être tournée dans les deux sens et pressée (courte, double ou longue pression), chaque action correspondant à une fonction. Rien que pour ça, lire le manuel s’impose.

Amusant : à peine déballé et posé sur le meuble, vu du dessus, le MU-2 m’a immédiatement fait penser à… un disque vinyle. Il est noir, rectangulaire, présente des cercles usinés qui rappellent des sillons, et au centre, cette large molette qui évoque une étiquette de disque. Les non-vinyles-addicts ne verront sans doute pas la ressemblance, mais pour moi, c’était une évidence — et un bon présage !

Côté streaming, l’appareil peut être serveur Roon (core) ou point final (endpoint). Dans les deux cas, une licence Roon distincte est nécessaire, à ajouter donc au prix. L’appareil embarque un SSD pour le système d’exploitation, et peut accueillir un second SSD (2 ou 8 To) pour stocker votre bibliothèque musicale.

Roon permet aussi l’intégration de services comme Qobuz ou Tidal, donc votre bibliothèque locale n’est pas la seule source — à condition d’être abonné à l’un ou l’autre. Le MU-2 ne dispose que d’une connexion filaire (pas de Wi-Fi ni Bluetooth). L’interface web permet de contrôler l’appareil (mais pas la lecture, sauf lecture/pause et suivant/précédent).

L’un des atouts clés du MU-2 est son convertisseur D/A discret, le « Major DAC », reposant sur un puissant processeur FPGA. Celui-ci gère l’upsampling et le shaping du bruit, accompagné d’une horloge à très faible jitter et d’une alimentation à découpage conçue en interne, incluant les régulateurs propriétaires Grimm.

Grimm Audio explique :

> *« Pour nous, une qualité audio haut de gamme exige une linéarité et une dynamique extrêmes. Même les puces les plus modernes n’apportent pas entière satisfaction aux audiophiles les plus exigeants. (…) En trois ans, nous avons conçu un DAC unique combinant un traitement en FPGA et un étage discret propriétaire. »*

> *« Le DAC utilise une architecture 1,5 bit. (…) Cela permet une opération sans erreur du noise shaper et autorise un shaping du bruit de 11e ordre (!), très stable. Le bruit haute fréquence est ensuite filtré via une topologie FIR DAC avec 16 cellules par canal. Et pour rester sur le sujet : le noise shaper est alimenté par notre filtre numérique ‘Pure Nyquist’ tournant à 128 fois la fréquence de base. »*
> (Source : Grimm Audio)

Côté connectique, le DAC intégré propose trois entrées numériques : AES/EBU, coaxiale SPDIF, et optique Toslink. Une entrée USB permet de connecter un disque dur externe. Le préampli dispose de deux entrées analogiques (1 symétrique, 1 asymétrique) et de deux sorties analogiques (idem). La sortie est réglable, mais peut aussi être fixée pour un usage avec ampli intégré ou préampli externe. Un jack 6,3 mm est également présent, mais la sortie casque doit être sélectionnée manuellement — elle ne s’active pas automatiquement lorsqu’on branche un casque.

Les fonctions audio numériques et streaming sont assurées par Roon Labs. Le système tourne sous Tiny Core Linux, mais Grimm a développé la majorité des logiciels internes du MU-2. Le chemin du signal audio analogique du préampli est en classe A, avec distorsion harmonique et modulation de phase minimales. Le contrôle de volume est analogique, par relais, en incréments de 1 dB, de +8 dB à -79 dB.

Bref, dans ce boîtier sobre, le MU-2 peut remplacer un serveur Roon, un DAC, un préampli, et un ampli casque. Il ne vous reste qu’à y associer un ampli de puissance et des enceintes — ou des enceintes actives. L’interface, claire et bien pensée, rend son utilisation très intuitive. Le seul point d’adaptation est la molette sur le dessus, mais on s’y fait vite.

SON

Si vous avez déjà quelque expérience dans le monde audiophile, vous savez probablement que le son que vous percevez dépend de tous les maillons de la chaîne : enceintes ou casques, appareils électroniques, câbles, acoustique de la pièce — et même vous-même. Pourquoi je rappelle cela ? Car lors de ma toute première écoute du Grimm Audio MU-2, j’ai ressenti une légère… déception. Le son était bon, oui, mais simplement bon. Or j’en attendais davantage.

Était-ce une mauvaise journée pour moi ? Mon humeur ? Une configuration peu optimale ? Pourtant, la veille, un système presque identique avec mon serveur, DAC et préampli habituels m’avait comblé. Quoi qu’il en soit, j’ai su que je devais ajuster les choses pour que « ça sonne juste ».

Le lendemain, j’ai commencé à reconfigurer mon système. Le changement le plus notable fut de remplacer les enceintes (excellentes, mais anonymes ici) par mes propres GrandiNote MACH4. J’ai connecté la sortie symétrique du MU-2 directement à l’entrée de mon ampli de puissance Circle Labs M200 via un câble KBL Sound Himalaya 2.

Pour la majeure partie du test, j’ai utilisé mon propre serveur comme Roon Core, faute de deuxième licence. Cela m’a permis d’envoyer le signal à la fois via USB à mon DAC LampizatOr Pacific 2, et via réseau au MU-2, facilitant les comparaisons. Par moments, j’ai aussi utilisé le Grimm comme préampli du Pacific 2.

SERVEUR ROON / ENDPOINT / DAC / PRÉAMPLIFICATEUR

Une fois la configuration optimisée, le son du MU-2 a immédiatement changé de visage : captivant, immersif, impressionnant. J’ai alors su que j’étais prêt à juger ses performances — et à en profiter pleinement. Fait intéressant : que j’écoute des morceaux stockés localement sur le MU-2 (restes d’une session précédente), en streaming via mon serveur Roon, ou depuis un disque dur USB branché à l’appareil, les performances semblaient identiques — s’il y avait une différence, elle était négligeable.

Seule exception : lors de l’utilisation du MU-2 comme serveur, les métadonnées s’affichaient sur l’écran. En mode endpoint, ce n’était pas le cas. Eelco Grimm m’a expliqué que cette fonction dépend de la certification Roon et n’était pas encore activée. Mais dans la pratique, on utilise surtout l’application Roon (sur tablette ou ordi), donc l’écran du MU-2 devient secondaire.

J’ai utilisé le MU-2 comme serveur Roon / DAC / préampli en un seul boîtier.

Combiner plusieurs fonctions dans un seul appareil peut être risqué, notamment à cause d’interférences internes. Mais le MU-2 m’a fait oublier cette crainte tant son rendu sonore était cohérent, fluide, naturel, musical — je n’ai à aucun moment regretté mes électroniques séparées. J’avais seulement envie de le pousser dans ses retranchements et d’enchaîner les écoutes.

L’écoute « sérieuse » a commencé avec l’album *Birds* du Tingvall Trio. Résolution ? Excellente. Transparence ? Impressionnante. Scène sonore ? Vaste, immersive, tridimensionnelle. Image stéréo ? Presque organique, digne d’un système à tubes. Timbres ? Superbes. Qu’il s’agisse du piano, de la contrebasse ou de la batterie, chaque instrument sonnait avec richesse et naturel. La fluidité du flux musical, analogue dans l’esprit, faisait presque oublier mon tourne-disque.

La restitution des microdétails, des réverbérations, des infimes modulations dynamiques ou tonales, le tout avec un sens du rythme parfait (PRAT) et une absence totale de fatigue auditive : le MU-2 m’a plongé dans la musique sans effort.

Contrairement à certains appareils très analytiques qui semblent vouloir disséquer les enregistrements ou souligner leurs défauts, le Grimm allait au fond des choses sans jamais forcer — sa musicalité primait. Une élégance sonore rare, raffinée, équilibrée, captivante. Et cela, chez un passionné de vinyles et d’amplis à tubes comme moi, c’est un exploit.

DAC

Toujours en mode « tout-en-un », j’ai voulu comparer le DAC du MU-2 à mon LampizatOr Pacific 2. Le même serveur Roon Core était utilisé, équipé d’une carte JCAT XE USB alimentée par un Ferrum HYPSOS Signature. Le Pacific 2 était relié en USB via un câble David Laboga Emerald mk2, sa sortie analogique allant vers l’entrée du MU-2 (qui servait alors de préampli).

Première différence perçue : l’image sonore. Le MU-2 plaçait les musiciens sur la ligne des enceintes, tandis que le Pacific 2 les projetait légèrement en retrait, avec une profondeur de scène encore accrue. Ce dernier offrait aussi une scène plus large, certains sons semblant venir de l’extérieur des enceintes. Les deux étaient excellents en termes d’imagerie, mais avec une spatialisation différente.

Le MU-2 proposait une restitution plus dense, plus ancrée, alors que le Pacific 2 était un peu plus éthéré, aérien, doux. Exemple : sur *Echoes* de Rodrigo y Gabriela, le Grimm faisait ressortir le bois de la guitare, le Pacific les cordes claires et les réverbérations.

Les deux excellaient en dynamique, en énergie, et surtout, en naturel. L’un à transistors, l’autre à tubes, et pourtant tous deux offraient une restitution fluide, cohérente, raffinée — et profondément musicale.

Très peu de DAC ont su me satisfaire comme le Pacific 2. Le Grimm MU-2 fait désormais partie de ces rares élus.

PRÉAMPLIFICATEUR

Pour évaluer la qualité de l’étage préampli du Grimm Audio MU-2 (que j’avais déjà préféré à celui du Pacific 2, bien moins convaincant sur ce point), j’ai basculé en mode « sortie fixe » et inséré mon préamplificateur Circle Labs P300 entre le MU-2 et l’ampli de puissance M200. Ce n’est peut-être pas le meilleur préampli du monde, mais à mes oreilles, c’est un excellent appareil qui surpasse largement sa gamme de prix.

Qu’a-t-il apporté ? Des graves plus profonds, plus d’impact — sans que cela fût nécessaire à la base, mais c’était perceptible sur les enregistrements riches en basses fréquences. L’ensemble du message musical a également gagné en richesse et en densité, avec un médium et des aigus un peu plus charnus (naturellement, pas artificiellement).

Comme pour les gens, « prendre un peu de poids » peut être une bonne ou une mauvaise chose selon les préférences. Ici, tout dépendra de ce que vous recherchez. Dans mon système, pour la musique acoustique, je préférais la connexion directe MU-2 → ampli. En revanche, pour le rock ou les musiques orchestrales, où j’attendais plus de densité et d’autorité, l’ajout du P300 était un atout.

Bien sûr, tout cela a un coût : le préampli, plus les câbles associés, ajoutent facilement 5 000 € à l’addition. Pour certains, cela ne vaudra pas la peine. Pour d’autres, ce sera un investissement justifié.

Pour être clair : ces différences n’étaient pas massives. Je les décris de façon appuyée pour les rendre évidentes à la lecture, mais elles restaient subtiles. Cependant, pour ceux qui recherchent l’optimisation absolue, ces nuances seront perceptibles — et significatives.

Quoi qu’il en soit, en tant qu’appareil « trois-en-un », le MU-2 est déjà un excellent préampli. Aucun autre appareil équivalent passé chez moi ne lui arrive à la cheville.

CASQUE

Même si la prise casque est cachée à l’arrière (ce n’est pas très pratique…), je me suis amusé à l’essayer sérieusement avec mes Audeze LCD-3, des casques planaires réputés exigeants. Très rares sont les sorties casques intégrées capables de leur rendre justice. Même nombre d’amplis casque haut de gamme s’y cassent les dents.

Et pourtant… Une fois branchés au MU-2 (il faut activer manuellement la sortie casque), j’ai lancé *September Nights* du Tomasz Stańko Quartet. Et là, surprise : très bonne résolution, puissance suffisante, dynamique bien présente, restitution claire.

Les extrémités du spectre étaient bien tenues : graves fermes, aigus pas trop sombres (ce qui est souvent reproché aux LCD-3, à tort selon moi — le problème vient généralement de l’amplification). Ce n’était certes pas la meilleure performance jamais obtenue avec ces casques, mais bien meilleure que la majorité des sorties casques — intégrées ou dédiées — que j’ai testées.

N’étant pas un utilisateur régulier de casque, je pourrais aisément vivre avec le MU-2 comme ampli casque, même pour des écoutes exigeantes ponctuelles.

CONCLUSION

Quand je pense aux appareils tout-en-un qui fleurissent sur le marché, je les associe à la commodité, au gain de place, à un design sobre, et à une qualité sonore de plus en plus acceptable. Mais rarement ces solutions comblent les attentes des audiophiles les plus exigeants, qui préfèrent multiplier les éléments séparés pour ajuster leur système et en tirer le meilleur.

Le Grimm Audio MU-2, lui, joue dans une autre catégorie.

Il réunit plusieurs fonctions : serveur ou endpoint Roon, DAC de haut niveau, excellent préampli, et ampli casque très respectable. Et contrairement à beaucoup d’appareils multifonctions, il excelle dans chaque rôle. À moins de viser un étage ligne très haut de gamme à plusieurs milliers d’euros, inutile de chercher un préampli externe : le MU-2 fera parfaitement le job. Idem pour le casque, sauf si vous êtes un inconditionnel du haut de gamme dédié.

Bref, le MU-2 est un appareil high-end véritablement polyvalent. Il est résolutif, dynamique, rapide, détaillé sans excès, et surtout : profondément musical. En tant qu’amoureux du vinyle et des amplis à tubes, je peux dire sans hésitation que je pourrais parfaitement vivre avec cet appareil dans mon système. Ce n’est pas rien, venant de moi.

Si vous cherchez une source numérique (et un préampli) vraiment haut de gamme, faites-vous une faveur : écoutez le MU-2. Même si ce n’est pas votre choix final, vous serez ravi de l’avoir essayé.

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1877.audio

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Bernard
S.
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