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Hifi Knights sur le Cos Engineering D10

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Hifi Knights

29/12/2020

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The D10’s fully adult captivating performance combined with broad functionality, fab looks and versatility resulted in an impressive multitasker priced generously for what it is.

<h3>Pr&eacute;sentation de COS Engineering D10</h3>
<p>L’&eacute;quipe ta&iuml;wanaise de COS Engineering a fait ses d&eacute;buts en 2014, elle n’est donc pas &eacute;trang&egrave;re &agrave; l’industrie. Leur quatri&egrave;me et derni&egrave;re cr&eacute;ation &ndash; COS Engineering D10 &ndash; est un mod&egrave;le modulaire con&ccedil;u pour se vendre &agrave; un prix nettement inf&eacute;rieur &agrave; celui du D1 phare tout en offrant encore plus. Profitez-en !</p>
<h3>Introduction</h3>
<p>Le temps passe s&ucirc;rement. Bien qu’il se soit &eacute;coul&eacute; presque cinq ans depuis ma premi&egrave;re mission sur COS Engineering publi&eacute;e ici, je me souviens assez bien de son sujet, le DAC/pr&eacute;ampli D1. Ce bel appareil non seulement sonnait merveilleusement bien et &eacute;tait fabriqu&eacute; diff&eacute;remment de tout ce que j’avais eu le plaisir de tester auparavant, mais il m’a &eacute;galement lib&eacute;r&eacute; de ma perception de l’architecture &Delta;&Sigma; comme &eacute;tant moins &laquo; kosher &raquo; par rapport aux moteurs D/A R-2R. Apr&egrave;s avoir rendu visite &agrave; mon coll&egrave;gue Jacek, qui &agrave; l’&eacute;poque disposait de l’int&eacute;gralit&eacute; de la cha&icirc;ne Reimyo associ&eacute;e aux enceintes Trenner&amp;Friedl Isis, j’avais appris qu’au niveau sonore du D1, de telles r&egrave;gles ne s’appliquaient pas, ce qui &eacute;tait en fait le principal avantage de son histoire. Bien que le temps pass&eacute; chez Jacek m’ait permis de comprendre pleinement ce que le D1 de COS Engineering faisait et comment, il restait un ouvre-porte tr&egrave;s co&ucirc;teux pour une entreprise sans ant&eacute;c&eacute;dents dans l’industrie audio. Autant que j’aimerais penser le contraire, dans ce contexte, son profil sonore raffin&eacute;, son minimalisme visuel et son s&eacute;rieux global n’&eacute;taient pas essentiels. La r&eacute;alit&eacute; est que le prix &eacute;lev&eacute; demand&eacute; et l’origine inconnue ne sont gu&egrave;re utiles pour transformer des maisons audio &eacute;mergentes en op&eacute;rations bien &eacute;tablies. La reconnaissance de marque qu’elles recherchent exige des dividendes pay&eacute;s en ressources, d&eacute;vouement et ann&eacute;es de travail. Une visibilit&eacute; constante sur le radar de l’industrie est un processus qui prend g&eacute;n&eacute;ralement plus d’un produit, peu importe &agrave; quel point il peut &ecirc;tre sophistiqu&eacute;. Pourtant, mon propre scanner a clairement enregistr&eacute; la pr&eacute;sence du D1, me rendant tr&egrave;s curieux de l’&eacute;volution de ses cr&eacute;ateurs. Apr&egrave;s cette mission, j’&eacute;tais &eacute;galement assez certain qu’ils devaient avoir plus d’atouts dans leur manche. Le deuxi&egrave;me d&eacute;veloppement de COS Engineering a &eacute;t&eacute; baptis&eacute; H1 et introduit ici. Il est apparu comme un DAC/plateforme audio compacte au prix de 2 500 &euro; hors TVA et imp&ocirc;ts, donc loin d’&ecirc;tre aussi co&ucirc;teux que le premier-n&eacute; de la m&ecirc;me op&eacute;ration, test&eacute; quelques mois plus t&ocirc;t. Le premier mod&egrave;le avait l’air tr&egrave;s bien, performait superbement et &eacute;tait attractivement tarif&eacute;. Il m’a &eacute;galement convaincu du caract&egrave;re visionnaire de l’&eacute;quipe COS en raison du d&eacute;tour tr&egrave;s intelligent vers les casques et leur popularit&eacute; croissante. Le troisi&egrave;me sp&eacute;cimen ta&iuml;wanais &ndash; COS Engineering D2 &ndash; &eacute;tait fonctionnellement similaire au D1, mais &agrave; une &eacute;chelle r&eacute;duite pour se vendre &agrave; moins de la moiti&eacute; de son prix. Bien que leur combat fraternel ait &eacute;t&eacute; hors de question &ndash; pour cela, il fallait se tourner vers l’&eacute;criture de Srajan publi&eacute;e ici &ndash; sur la finition, les deux semblaient &eacute;galement luxueux. Le COS Engineering D10 de ce rapport n’a pas &eacute;t&eacute; con&ccedil;u comme une version &eacute;conomique de son fr&egrave;re D1, mais comme un projet ambitieux ax&eacute; sur la performance dans la m&ecirc;me gamme de prix, habill&eacute; de mani&egrave;re &eacute;l&eacute;gante et modulaire en plus. Le r&eacute;sultat est un DAC/pr&eacute;ampli/plateforme audio de taille standard 3-en-1 avec suffisamment d’espace pour accueillir des modules de streaming et de phono en option &agrave; co&ucirc;t suppl&eacute;mentaire. &Eacute;tant donn&eacute; que tout ce qui concerne le vinyle est au-del&agrave; de mes comp&eacute;tences, le pack 4-en-1 envoy&eacute; dans ma direction fera l’affaire, profitez-en.</p>
<h3>Construction</h3>
<p>Le colis sous forme de carton suspectement compact contenait un bo&icirc;tier de vol premium capable de r&eacute;sister &agrave; presque tous les types de dommages que je pouvais imaginer. Le plat principal &agrave; l’int&eacute;rieur de son int&eacute;rieur en mousse d&eacute;coup&eacute;e avec pr&eacute;cision &eacute;tait parfaitement s&eacute;curis&eacute;. Des compartiments s&eacute;par&eacute;s stockaient un dongle sans fil et une t&eacute;l&eacute;commande en aluminium robuste avec des boutons de veille, de sourdine, d’information, de diminution, de source haut/bas et de volume +/-, tous agr&eacute;ablement cliquants et tr&egrave;s r&eacute;actifs. Tant la t&eacute;l&eacute;commande que le bo&icirc;tier inclus dans l’ensemble d’aujourd’hui &eacute;taient des accessoires luxueux sur mesure g&eacute;n&eacute;ralement vus bien au-dessus de son &eacute;tiquette de prix, donc des ajouts admirables et non moins. Le COS Engineering D10 en tant que dispositif DAC/pr&eacute;ampli/plateforme audio se vend pour 4 500 &euro;, et les options de streaming/phono pour respectivement 900/700 &euro; suppl&eacute;mentaires. L’appareil en pr&ecirc;t tel que test&eacute; demanderait donc 5 400 &euro; avant tous les frais locaux. Puisque Srajan avait toutes les r&eacute;ponses dans sa critique du D10, il n’&eacute;tait pas n&eacute;cessaire pour moi de poser des questions sp&eacute;cifiques. De son &eacute;criture, nous apprenons que ce produit n’&eacute;tait pas destin&eacute; &agrave; &ecirc;tre un D1 simplifi&eacute;, mais un design avec des sonorit&eacute;s pouss&eacute;es plus loin et un co&ucirc;t de fabrication optimis&eacute; pour un prix de vente inf&eacute;rieur. Cela nous rappelle &agrave; quel point le fabuleux ch&acirc;ssis enti&egrave;rement en aluminium usin&eacute; CNC du D1 &eacute;tait un gouffre financier. Bien qu’ext&eacute;rieurement similaire, le corps du D10 pr&eacute;sente des plaques d’acier pour r&eacute;duire efficacement son co&ucirc;t de 60 % avec des rejets d&eacute;j&agrave; inclus, et son circuit est &eacute;galement 20 % moins co&ucirc;teux &agrave; fabriquer par rapport au D1. Inutile de dire que six ans &eacute;taient un temps suffisamment long pour que ses cr&eacute;ateurs apprennent une ou deux choses sur l’efficacit&eacute; des co&ucirc;ts. Les dimensions du produit de ce rapport (L x H x P) sont de 415 x 100 x 280 mm et p&egrave;se 10 kg, ce qui en fait un produit de taille standard et agr&eacute;ablement l&eacute;ger &agrave; manipuler. Un coup d’&oelig;il rapide suffit pour reconna&icirc;tre un design COS minimaliste et &eacute;l&eacute;gant tr&egrave;s similaire &agrave; celui de son fr&egrave;re D1 en termes d’esth&eacute;tique et de taille. Bien que mon appareil de pr&ecirc;t soit en argent pour faciliter les prises de vue, il peut &ecirc;tre command&eacute; enti&egrave;rement en noir. &Agrave; l’avant, le logo COS se trouve &agrave; gauche et un grand panneau brillant juste &agrave; c&ocirc;t&eacute; abrite 2 x XLR/6,3 mm combo outs ainsi qu’une prise XLR 4 broches au milieu. Toutes ces sorties pour casque c&ocirc;toient un &oelig;il IR et un &eacute;cran OLED qui affiche le volume (de -63,5 dB &agrave; +6 dB), l’entr&eacute;e, le taux d’&eacute;chantillonnage, le verrouillage du signal et l’activation/d&eacute;sactivation du tampon num&eacute;rique. Sa r&eacute;solution a &eacute;t&eacute; mise &agrave; jour de mani&egrave;re suffisamment significative (de 128&times;64 dans les produits pr&eacute;c&eacute;dents de COS &agrave; 256&times;64 maintenant) pour fournir une lecture sans pixel de loin. Un grand bouton de volume situ&eacute; plus &agrave; droite permet de faire d&eacute;filer les entr&eacute;es lorsqu’il est press&eacute; et &eacute;met un bruit agr&eacute;ablement cliquetant lorsqu’il est tourn&eacute;. Des biseaux distinctifs sur le bord inf&eacute;rieur ont trouv&eacute; leur place sur l’avant du D10 ainsi que sur ses deux c&ocirc;t&eacute;s, ce qui donne un aspect plut&ocirc;t agr&eacute;able &agrave; mon avis. Plusieurs ouvertures sur son capot forment le logo COS et fournissent une ventilation suppl&eacute;mentaire. Il est assez fin et maintenu en place par une seule vis, donc il vibre un peu. Si je devais acheter un D10 pour moi-m&ecirc;me, je mettrais probablement deux fines bandes de ruban sous les deux c&ocirc;t&eacute;s de son capot et consid&eacute;rerais cela comme suffisant. Le produit repose sur quatre pieds en aluminium assez hauts avec des rondelles en caoutchouc et son dessous pr&eacute;sente plusieurs ouvertures de ventilation. L’extr&eacute;mit&eacute; arri&egrave;re abrite une prise IEC avec l’interrupteur principal et un fusible auto-rempla&ccedil;able. Les entr&eacute;es num&eacute;riques juste en dessous comprennent une de chaque I2S via HDMI, Toslink, BNC, AES/EBU et USB2.0 asynchrone. Les taux d’&eacute;chantillonnage pris en charge sont de 24 bits/192 kHz PCM et DSD256 via USB, tandis que les entr&eacute;es restantes vont jusqu’&agrave; DSD64. Le bouton situ&eacute; dans la zone num&eacute;rique active/d&eacute;sactive manuellement le tampon num&eacute;rique propri&eacute;taire de COS Engineering. La partie I/O analogique plus &agrave; droite abrite une entr&eacute;e RCA et XLR ainsi que le m&ecirc;me nombre de sorties. L’arri&egrave;re standard du D10, juste au-dessus des suspects num&eacute;riques/analogiques habituels, pr&eacute;senterait deux plaques amovibles avec des emplacements pour accueillir des modules &agrave; glisser conformes achet&eacute;s s&eacute;par&eacute;ment. Le compartiment de mon appareil de pr&ecirc;t pour son module phono &eacute;tait vide, mais l’autre contenait un module de streaming optionnel 10/100 Base-T install&eacute;. Ce compl&eacute;ment pratique prend en charge UPnP/DLNA et WiFi, communique avec Tidal, Deezer, Spotify et Quobuz, est compatible avec Roon et suffisamment puissant pour effectuer le d&eacute;codage complet de MQA sans rendu. Le fabricant liste mconnect Player comme une application gratuite de choix pour les appareils iOS et Android, mais la liste des logiciels viables ne s’arr&ecirc;te pas l&agrave;. Bien que je d&eacute;pende exclusivement de la musique stock&eacute;e sur le SSD de mon fidata, le D10 avait son streamer engag&eacute; presque en permanence et fonctionnait parfaitement avec ce transport. Chez moi, il a en fait si bien fonctionn&eacute; que je ne me soucierais pas d’un produit externe ayant des fonctionnalit&eacute;s similaires. S’il &eacute;tait achet&eacute; s&eacute;par&eacute;ment, le module streamer optionnel du D10 peut &ecirc;tre facilement install&eacute; &agrave; la maison, donc un grand avantage. Je ne peux &eacute;galement pas me plaindre du comportement g&eacute;n&eacute;ral de mon appareil de pr&ecirc;t. Il &eacute;tait stable, silencieux, tr&egrave;s r&eacute;actif et chaud en fonction, mais pas br&ucirc;lant. Je r&eacute;fl&eacute;chirais &agrave; l’inclusion d’une option pour assombrir compl&egrave;tement son affichage et peut-&ecirc;tre un petit point pour distinguer l’&eacute;tat de veille de l’arr&ecirc;t complet. Le capot du D10 s’est d&eacute;tach&eacute;, r&eacute;v&eacute;lant un int&eacute;rieur enti&egrave;rement &eacute;quilibr&eacute; magnifiquement ex&eacute;cut&eacute; avec tous les circuits mont&eacute;s sur un grand plateau en acier &agrave; glissi&egrave;re connect&eacute; au panneau arri&egrave;re. Ce bo&icirc;tier &agrave; deux couches baptis&eacute; NCT aide &agrave; r&eacute;duire consid&eacute;rablement le co&ucirc;t de fabrication, renforce l’ensemble de la structure et emp&ecirc;che l’EMI/RFI. Un mur massif avec des ouvertures uniquement pour les c&acirc;bles divise l’int&eacute;rieur du D10 en deux compartiments s&eacute;par&eacute;s et contribue &agrave; l’effet. Deux transformateurs toro&iuml;daux soumis &agrave; une r&eacute;gulation &agrave; deux niveaux fournissent de l’&eacute;nergie pour les circuits analogiques et num&eacute;riques s&eacute;par&eacute;ment. Le moteur DSP propre &agrave; COS Engineering &agrave; l’int&eacute;rieur du SOC de TI sur&eacute;chantillonne les donn&eacute;es d’un r&eacute;cepteur num&eacute;rique &agrave; 176,4/192 kHz via un algorithme propri&eacute;taire 32 bits pour ensuite (si ce n’est pas d&eacute;sengag&eacute; par un interrupteur) les tamponner pendant une seconde et les reclocker via un oscillateur &lt;1ps, &agrave; partir de l&agrave; un DAC TI Burr-Brown PCM1792 par canal prend le relais. Chacun a son module SRC d’origine contourn&eacute; et des fils isol&eacute;s en t&eacute;flon soud&eacute;s &agrave; ses sorties de tension pour un rapport signal/bruit sup&eacute;rieur de 6 dB. Un petit toit en acrylique juste en dessous de ces petits fils les prot&egrave;ge des dommages physiques. L’att&eacute;nuation du volume &agrave; &eacute;chelle de r&eacute;sistances commut&eacute;es par relais du D10 est bas&eacute;e sur des composants de Dale et NEC, tandis que son circuit pour casque int&egrave;gre plusieurs dispositifs LME49600 bien connus pour de telles applications.</p>
<h3>Son</h3>
<p>Mon fidata HFAS1-S10U g&eacute;rait le stockage/transfert, puis un DAC LampizatOr Pacific (KR Audio T-100/Living Voice 300B + KR Audio 5U4G Ltd. Ed.) a transmis le signal &agrave; un pr&eacute;ampli Trilogy 915R et des amplis 995R. Le D10 d’aujourd’hui &eacute;tait en fonction entre le fidata et ces monauraux. De l&agrave;, un c&acirc;ble haut-parleur Boenicke Audio S3 a &eacute;t&eacute; connect&eacute; &agrave; des moniteurs sound|kaos Vox 3afw. Les interconnexions utilis&eacute;es &eacute;taient Boenicke Audio IC3 CG et tout le mat&eacute;riel cl&eacute; &eacute;tait aliment&eacute; par un distributeur Boenicke Audio Power Gate plus ses trois c&acirc;bles M2 captifs. La cha&icirc;ne USB comprenait l’int&eacute;gralit&eacute; de la pile iFi audio ; un micro iUSB3.0, un nano iGalvanic3.0, trois c&acirc;bles USB Mercury3.0 entre les deux, plus un iPower 9V. Un ensemble de modules LessLoss Firewall pour haut-parleurs a compl&eacute;t&eacute; les sound|kaos Vox 3afw, tandis qu’un Fidelizer EtherStream &eacute;tait intercal&eacute; entre mon routeur Linksys WRT160N et le serveur fidata. Un conditionneur d’alimentation GigaWatt PC-3 SE EVO+ aliment&eacute; par son propre c&acirc;ble LC-3 EVO fournissait l’&eacute;nergie pour les alimentations d’un reclocker, d’un routeur et d’un switch r&eacute;seau. La polyvalence du D10 &eacute;tait un peu d&eacute;routante au d&eacute;but, mais un plan de bataille astucieux a finalement &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute;. Bien que cet appareil de pr&ecirc;t soit con&ccedil;u uniquement comme un pr&eacute;ampli analogique, la plupart des gens le consid&eacute;reront comme un combo DAC/pr&eacute;ampli, il &eacute;tait donc logique de le tester en tant que tel. Les monauraux enti&egrave;rement &eacute;quilibr&eacute;s Trilogy ont rendu cette voie encore plus attrayante &agrave; explorer, mais mon objectif principal &eacute;tait de d&eacute;terminer si le nouveau venu ta&iuml;wanais pouvait rivaliser avec le couple 915R/Pacific, sept fois plus cher. Ensuite, le D10 a &eacute;t&eacute; connect&eacute; &agrave; l’amplificateur AMP-13R de Bakoon, de sorte que deux amplis casques diff&eacute;rents &eacute;taient aliment&eacute;s par le m&ecirc;me DAC. Le Susvara de HifiMan, connu pour son inefficacit&eacute;, &eacute;tait la seule charge pour ce travail. Et enfin, mon fidata a aliment&eacute; le COS via USB et RJ45, juste pour que je puisse d&eacute;terminer lequel de ces deux chemins num&eacute;riques &eacute;tait meilleur et comment. Les moniteurs sound|kaos Vox 3afw, tr&egrave;s efficaces et r&eacute;solvants, appr&eacute;cient les amplificateurs de qualit&eacute; &agrave; puissance mod&eacute;r&eacute;e, ce que fournissent exactement les monauraux Trilogy 995R lorsqu’ils sont r&eacute;gl&eacute;s en classe A. Dans ce mode, ils fournissent jusqu’&agrave; 55wpc et sont un excellent match pour les petites surperformantes de Martin Gateley. Le pr&eacute;ampli 915R de Trilogy, quant &agrave; lui, est tr&egrave;s puissant, donc pas exactement le type le plus silencieux qui soit, et les tubes DHT microphoniques dans mon DAC ne le sont pas non plus. Cela dit, le D10 se distinguait par son noir sonore omnipr&eacute;sent face au comportement de fond plus bruyant et scintillant de l’&eacute;quipe 915R/Pacific, ce qui m’a frapp&eacute; d&egrave;s le d&eacute;part. Les appareils suisses, d’une propret&eacute; &eacute;clatante m&ecirc;me avec le volume de ce dernier r&eacute;gl&eacute; au maximum, impliquaient un devoir d’ing&eacute;nierie parfaitement ex&eacute;cut&eacute;, et c’est l&agrave; que se situe le point cl&eacute; &agrave; noter. Le silence particuli&egrave;rement s&eacute;duisant du D10 devait &ecirc;tre le r&eacute;sultat de son circuit propre, mais c’&eacute;tait aussi une mesure tr&egrave;s souhaitable qui permet &agrave; la musique de mieux circuler. Cela r&eacute;duit le grain de fond et transforme des contours nets et hach&eacute;s en formes plus rondes et fermes. Cela injecte une tonalit&eacute; suppl&eacute;mentaire pour percer leur p&acirc;leur interne et les rendre plus substantielles et vivantes. Cela fournit une plus longue r&eacute;sonance, renforce les basses, am&eacute;liore la clart&eacute; globale et lib&egrave;re le son de la nervosit&eacute;, de l’&acirc;pret&eacute; ou de tout autre coupable num&eacute;rique. Le COS d’aujourd’hui avait totalement couvert cette base fondamentale. C’est pourquoi, au lieu de me pr&eacute;cipiter avec la routine comparative habituelle, j’ai admir&eacute; sa voix tonale riche, un morceau &agrave; la fois, ce qui ne se produit pas tr&egrave;s souvent. Il a suffi d’un aller-retour pour remarquer que le MO sonore g&eacute;n&eacute;ral du D10 n’&eacute;tait pas comparable &agrave; celui du 915R mari&eacute; au Pacific, cependant, la plupart des gens s’accorderaient &agrave; dire que la disparit&eacute; fondamentale plut&ocirc;t frappante entre eux avait tr&egrave;s peu &agrave; voir avec les niveaux de qualit&eacute; en soi. Il s’agissait en fait de deux projections radicalement diff&eacute;rentes, sinon tout &agrave; fait oppos&eacute;es, de la musique dans son ensemble. Apr&egrave;s de br&egrave;ves courtoisies d’introduction, le COS est apparu comme plus lent, plus grave, plus terrestre, plus costaud, plus r&ecirc;veur et plus distant, voluptueux et d&eacute;tendu, tandis que ses deux concurrents prenaient un grand d&eacute;tour vers la pr&eacute;cision, l’insight, l’agilit&eacute;, la prononciation, la l&eacute;g&egrave;ret&eacute;, l’&eacute;clat, la puissance brute, l’ouverture, l’illumination, l’oxyg&eacute;nation, la directivit&eacute; et autres. Ces deux approches explicites &eacute;taient faciles &agrave; saisir. Il est tentant de conclure qu’il s’agissait encore d’un combat entre des pommes et leurs rivaux mortels oranges, mais il y avait plus. Si le paragraphe ci-dessus donne l’impression que le D10 &eacute;tait dodu, lent et gonfl&eacute; par rapport &agrave; ses deux concurrents vifs et &eacute;clatants, ce n’&eacute;tait pas le cas. La r&eacute;alit&eacute; est que tous les concurrents op&eacute;raient &agrave; un niveau sonore suffisamment &eacute;lev&eacute; pour ne pas se sentir surcharg&eacute;s ou handicap&eacute;s de quelque mani&egrave;re que ce soit. Au contraire, ils se sentaient coh&eacute;rents et &eacute;quilibr&eacute;s malgr&eacute; leurs biais vocaux respectifs tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;s. Dans ce contexte, ni le couple 915R/Pacific, intrins&egrave;quement rapide, ne paraissait trop maigre et per&ccedil;ant, ni le D10 plus &eacute;pais et d&eacute;tendu n’&eacute;tait anormalement sirupeux et flou. Cette sensation particuli&egrave;re de compl&eacute;tude est l’un des aspects les plus importants qui, &agrave; mes oreilles, d&eacute;finissent un grand produit. C’est ce qui me garde immerg&eacute; dans la musique au lieu de penser &agrave; de petites choses &agrave; changer/am&eacute;liorer. Autant dire que le dernier COS m’a concentr&eacute; sur les bonnes choses. Une chose &agrave; propos du D10 qui a tr&egrave;s rapidement attir&eacute; mon attention &eacute;tait &agrave; quel point il &eacute;tait majestueux, m&eacute;ticuleux, audacieux et calme. Les contours virtuels qu’il tra&ccedil;ait via des coups de pinceau assez &eacute;pais plut&ocirc;t que des coups de crayon pointus et avec un remplissage interne pastel, pas aquarelle. Cela, associ&eacute; &agrave; une g&eacute;n&eacute;reuse pr&eacute;sence sur sc&egrave;ne, me rappelait l’amplificateur int&eacute;gr&eacute; 925 de Trilogy, au profil similaire. Il favorisait &eacute;galement des vitesses de croisi&egrave;re dans un grand SUV confortable plut&ocirc;t que de br&ucirc;ler de la gomme &agrave; l’int&eacute;rieur d’un rapide et rigide deux places. Sur la substance, la saturation, la puissance visuelle, l’&eacute;l&eacute;gance et la maturit&eacute;, le 925 a marqu&eacute; des points impressionnants et a servi chez moi suffisamment longtemps pour que sa personnalit&eacute; finement assaisonn&eacute;e et pleinement mature s’impr&egrave;gne profond&eacute;ment dans mon esprit et le COS d’aujourd’hui s’inscrit &eacute;galement dans ce profil irr&eacute;sistiblement charmant. Il sonnait &eacute;galement de mani&egrave;re d&eacute;tendue, quelque peu r&ecirc;veuse, aussi facile &agrave; &eacute;couter qu’il &eacute;tait complexe, sensuel, expressif et &eacute;l&eacute;gant. Mon pr&eacute;ampli et mon DAC, en tant qu’&eacute;quipe, peignaient des paysages plus larges, plus vivants et illumin&eacute;s, et fournissaient encore plus de d&eacute;tails par rapport au nouveau venu D10 qui &eacute;tait &eacute;galement moins g&eacute;n&eacute;reux en ce qui concerne la repr&eacute;sentation musicale &laquo; ici et maintenant &raquo;, la puissance dynamique, la propulsion et l’ensemble global vif. Cela ne change cependant pas le fait que sur de nombreux enregistrements, on ne pourrait pas dire quel concurrent &eacute;tait le plus co&ucirc;teux. L’attitude plus sombre et moins tendue du COS que j’ai trouv&eacute;e subjectivement plus adapt&eacute;e &agrave; la musique tribale atmosph&eacute;rique de Wardruna, Heilung ou Danheim, et la m&ecirc;me histoire s’appliquait &agrave; des &oelig;uvres de contrebasse calme et hant&eacute;e. Bien que moins contourn&eacute;, rigide et d&eacute;charn&eacute;, le D10 avec ce r&eacute;pertoire &eacute;tait un peu plus r&eacute;el et cr&eacute;dible &agrave; la place. Sa personnalit&eacute; tr&egrave;s forte, &eacute;mouvante, agr&eacute;ablement ancr&eacute;e et engageante a souvent si bien fonctionn&eacute; pour moi que je n’ai ressenti aucun besoin de revenir &agrave; mes appareils quotidiens. Cela en soi en dit long. &Agrave; ce stade, il &eacute;tait temps d’impliquer les c&eacute;l&egrave;bres casques Susvara et d’explorer o&ugrave; en &eacute;tait le D10 par rapport &agrave; l’amplificateur le plus adapt&eacute; que j’ai pu trouver pour eux. Avec cette charge, le r&eacute;sultat &eacute;tait d&eacute;tendu, un peu distant, charg&eacute; de textures, enveloppant et profond&eacute;ment atmosph&eacute;rique. En bref, la m&ecirc;me ambiance sonore qu’entendue avec les sound|kaos Vox 3afw &eacute;tait maintenant pr&eacute;sente avec le Susvara, mais un peu plus paresseuse. Avec ces casques, le COS avait son volume r&eacute;gl&eacute; &agrave; environ -10 dB et pouvait atteindre jusqu’&agrave; -2 dB sur plusieurs morceaux calmes, mais il y avait encore de la marge et le niveau sonore n’&eacute;tait pas un probl&egrave;me. Le Bakoon, quant &agrave; lui, transformait les m&ecirc;mes casques notoires en un interpr&egrave;te plus rapide, d&eacute;taill&eacute;, d&eacute;coup&eacute; et direct. Il les ouvrait et, dans l’ensemble, &eacute;tait un meilleur match, mais ce n’&eacute;tait gu&egrave;re une surprise compte tenu du fait que c’est le meilleur amplificateur pour ces casques que je connaisse. Bien que l’AMP-13R ait l’avantage sur le COS, plusieurs choses devaient &ecirc;tre prises en compte. L’efficacit&eacute; intrins&egrave;quement faible du Susvara se traduit par une pr&eacute;f&eacute;rence pour la puissance brute, souvent absente des plateformes audio classiques. &Eacute;tant donn&eacute; que le D10 en est une, la supr&eacute;matie du Bakoon avec ces casques sp&eacute;cifiques &eacute;tait une certitude bien avant l’arriv&eacute;e de ce dernier. Mais plus important encore, je n’avais pas d’autres casques en dehors de ce sp&eacute;cimen plan&eacute;taire particuli&egrave;rement difficile &agrave; alimenter, donc ma connaissance de la sortie casque du D10 reste tr&egrave;s limit&eacute;e. Ce que j’ai obtenu avec lui et le Susvara &eacute;tait _tr&egrave;s_ prometteur, mais &eacute;tant donn&eacute; mon manque d’outils plus universels pour ce travail, je vais m’arr&ecirc;ter ici. Heureusement, l’atelier de Srajan &eacute;tait bien mieux &eacute;quip&eacute;, alors permettez-moi de vous encourager &agrave; jeter un &oelig;il &agrave; son histoire. Pour faire court, avec de nombreux excellents casques, il a trouv&eacute; la sortie casque du D10 tr&egrave;s capable. Le module streamer optionnel &eacute;tait la derni&egrave;re &eacute;tape. Le fidata &eacute;tait connect&eacute; aux sockets RJ45 et USB du D10 en m&ecirc;me temps via des c&acirc;bles jetables r&eacute;guliers de 1,0 m. Je pouvais les comparer commod&eacute;ment en s&eacute;lectionnant mon transporteur de signal pr&eacute;f&eacute;r&eacute; dans l’application iOS de fidata et en engageant son entr&eacute;e correspondante sur le pr&ecirc;t ta&iuml;wanais. L’ensemble du processus d’&eacute;change &eacute;tait assez simple et il n’a pas fallu longtemps pour savoir ce qui se passait. Comme pr&eacute;vu, le COS aliment&eacute; par des donn&eacute;es via RJ45 &eacute;tait beaucoup plus heureux ; plus florissant, avec un fond plus propre, une clart&eacute; am&eacute;lior&eacute;e, plus d’air sur sc&egrave;ne, une r&eacute;sonance plus longue, des textures plus fines et un peu plus de poids. Il sonnait nettement mieux, c’est aussi simple que cela. Mais la sortie RJ45 de mon fidata &eacute;tait-elle prioris&eacute;e par rapport &agrave; l’USB ? Ou les entr&eacute;es du D10 &eacute;taient-elles &eacute;galement biais&eacute;es ? Peut-&ecirc;tre que les deux contribuaient ? Je ne pouvais pas le dire, mais cela n’avait pas d’importance, contrairement &agrave; l’inclusion de l’int&eacute;gralit&eacute; de la pile USB d’iFi pour compenser la diff&eacute;rence de qualit&eacute; entre les deux chemins num&eacute;riques. Il a fallu deux bo&icirc;tiers, trois c&acirc;bles et un chargeur suppl&eacute;mentaire pour &eacute;galer le module streamer d’aujourd’hui&hellip; qui se vend pour la moiti&eacute; du prix total de tout cet ensemble et ne n&eacute;cessite aucun espace. L’accusation repose son cas.</p>
<h3>R&eacute;sum&eacute;</h3>
<p>Tous les produits COS Engineering pr&eacute;c&eacute;demment examin&eacute;s m’avaient pleinement convaincu du solide savoir-faire de leurs cr&eacute;ateurs et de leur attention &agrave; la qualit&eacute; sonore. Leur dernier effort a non seulement renforc&eacute; cette opinion, mais il est &eacute;galement apparu dans ma liste comme le d&eacute;veloppement COS le plus impressionnant et accompli &agrave; ce jour. Le COS Engineering D10 se sentait aussi luxueux, esth&eacute;tiquement agr&eacute;able et bien construit que ses fr&egrave;res, mais les a tous surpass&eacute;s en utilit&eacute;, polyvalence et intelligence, ce qui n’est gu&egrave;re surprenant &eacute;tant donn&eacute; que c’est la seule plateforme COS adapt&eacute;e &agrave; jusqu’&agrave; cinq fonctions diff&eacute;rentes. Cependant, les cartes &agrave; glisser en option du D10, faciles &agrave; installer &agrave; domicile et disponibles chaque fois que l’on souhaite les poursuivre, sont ce qui rend vraiment ce tournant modulaire sp&eacute;cial. La capacit&eacute; d’accommoder des fonctionnalit&eacute;s suppl&eacute;mentaires de cette mani&egrave;re montre &eacute;galement la r&eacute;flexion hautement louable de l’&eacute;quipe COS en faveur des consommateurs et ses comp&eacute;tences en mati&egrave;re de p&eacute;rennisation. Bien que je n’aie que peu explor&eacute; la sortie casque du dernier COS et que son phono reste un myst&egrave;re &eacute;galement, en tant que package DAC/pr&eacute;ampli/streamer, il a bien perform&eacute; sur tous les fronts sonores, assez souvent pour avoir deux de ses concurrents beaucoup plus chers en attente, ce qui n’est pas facile &agrave; r&eacute;aliser. La performance captivante pleinement adulte du D10, combin&eacute;e &agrave; sa large fonctionnalit&eacute;, son apparence fabuleuse et sa polyvalence, a abouti &agrave; un multit&acirc;che impressionnant, propos&eacute; &agrave; un prix g&eacute;n&eacute;reux pour ce qu’il est. &Agrave; la prochaine fois !</p>

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1877.audio

Avis Client

Romain
C.
du
04/07/2022
5 étoiles pleines, de couleur orange pour la notation de 1877.audio
Expérience globale : 5/5
Je suis très content de mon achat d’un Naïm uniti nova d’occasion, parfaitement conforme et à un prix intéressant, contact suivi avec Jean-François très agréable

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